Le Stade poitevin prépare le Triathlon de la Vienne, qui se disputera pour la première fois le 8 juin au parc de Strunga, à Saint-Benoît. Le même jour que le démarrage du Lindahls Pro + Triathlon Series.

Arnault Varanne

Le7.info

Habituel « terrain de jeu » des triathlètes poitevins, le lac de Saint-Cyr n’est hélas plus baignable depuis deux ans et l’apparition des premières cyanobactéries. « C’est pour cela que nous y avons organisé le Grand prix de duathlon le 
30 mars », précise Albin Cuignet, président du Stade poitevin triathlon. Trente-deux équipes masculines et féminines, une manche de D3 avec les athlètes du club... La fête a été belle aux portes de Poitiers. Une sorte d’échauffement avant LE rendez-vous de l’année : le Triathlon de la Vienne du 8 juin. Les amoureux du plan d’eau situé entre Poitiers et Châtellerault en seront pour leurs frais... 


Le club donne rendez-vous aux quelque 300 à 400 participants attendus -80 bénévoles- au parc de Strunga, à Saint-Benoît. Pour la combientième édition ? 
« On ne compte plus ! », reconnaît le dirigeant. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que les différents formats (XS, S, et M) permettent aux enfants comme aux adultes de s’étalonner ou, a minima, de découvrir la discipline. « On se bat contre l’idée que le triathlon n’est pas accessible, insiste Albin Cuignet. L’épreuve est un bon tremplin pour nous, même s’il y a du turnover au club parce que Poitiers est une ville étudiante. » 
Les victoires de Cassandre Beaugrand et d’Alexis Hanquinquant (paratriathlon) lors des Jeux olympiques de Paris 
2024 n’ont pas provoqué de raz-de-marée à la Ganterie. Le Stade tourne toujours « autour de 150 licenciés ». Cependant, l’émergence de disciplines telles que le swimrun ou l’ouverture d’une section santé-bien-être (du sport adapté) pourraient rebattre les cartes dans les années à venir. 


Les filles 
repêchées en D1

En attendant, le 8 juin, les dirigeants du club auront également les yeux rivés vers Albi, première étape du Lindahls Pro +
Triathlon Series. Reléguées sportivement à l’issue de la saison 2024, les filles du Stade ont été repêchées après le forfait général du Tri Val de Gray. Pas une mauvaise nouvelle puisque Kévin Berny avait constitué une équipe pour la Division 2 presque identique à celle du dernier exercice. Juliette Lucet, Zoé Lepoittevin, Valentine Jadeau, Emma Jeffcoat (Australie), Brea Roderick (Nouvelle-Zélande), Paula Del Pozo (Espagne), Sarah-Jane Walker (Afrique du Sud) et Domika Jamnicky (Canada) sont encore Poitevines.


« Nous visons un large maintien, entre la 8e et 10e place. Mais le niveau s’est considérablement élevé avec les JO en France », assure l’ancien manager. En 2024, Poissy et Issy avaient dominé la saison, le Stade ayant terminé 14e sur 16. Après Albi, Vichy (28-29 juin), Quiberon (6-7 septembre), La Baule (20-21 septembre) et Cabourg (27-28 septembre) seront au menu de l’élite du tri français. Verdict fin septembre.

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