Avec une flotte de 
22 véhicules et une 
augmentation du nombre de stations, le service d’autopartage poitevin compte chaque mois environ 
150 clients.

Charlotte Cresson

Le7.info

Ils sont désormais 22 véhicules répartis sur 20 stations à Poitiers, Chasseneuil-du-Poitou et Buxerolles. Impossible de les manquer, et c’est d’ailleurs la stratégie. Initié en 2008 par Vitalis, le service d’autopartage Otolis a vu le jour notamment pour « ceux qui n’ont pas de véhicule personnel », 
indique Frankie Angebault, vice-président Mobilité de Grand Poitiers et président de Vitalis. Depuis, Otolis est devenu Citiz et connaît un véritable succès. « L’ancien nom souffrait d’un manque de visibilité. Faire partie du réseau national Citiz facilite les choses, surtout pour ceux qui viennent d’ailleurs. » Les véhicules sont désormais stationnés sur la voirie, rue Magenta, à Maillochon, Montmidi, sur le campus, devant la mairie de Buxerolles ou encore sur la Technopole du Futuroscope. Le parking Toumaï reste la seule station en intérieur. 
« Avant, les voitures étaient dans des parkings de la ville et mal réparties. Aujourd’hui, elles ont des places dédiées, ce qui permet de baisser la pression sur le stationnement, et sont floquées pour attirer de nouveaux usagers, indique l’élu. En ce qui concerne Toumaï, nous avons décidé de maintenir ce point car il répond aux besoins des usagers de la gare. » 


Répondre à des besoins

Une voiture de temps en temps, accessible 24h/24 avec l’assurance, le carburant et l’entretien inclus à partir de 3€ par heure, cela a de quoi séduire, notamment les plus jeunes. « Les usagers sont à 84% des particuliers, d’une moyenne d’âge de 25 à 35 ans, mais ce sont aussi des associations et des entreprises qui souhaitent doter leurs salariés qui n’ont pas de véhicule », expose Sylvie Bourdens, responsable adjointe de Vitalis chargée de la relation clients. Ouvert depuis deux ans aux néo-conducteurs, « le service permet de mettre le pied à ceux qui n’ont pas forcément les moyens de s’acheter leur première voiture. Ils peuvent accéder à un emploi par exemple ». Citiz vise également à proposer une alternative à la voiture individuelle. « Un véhicule en autopartage permet d’en remplacer environ huit. » Aujourd’hui, le service enregistre plus de 470 clients adhérents et environ 150 clients actifs par mois. Mais Axel Granier, responsable développement transport, se projette. « Citiz se développe dans les petites villes de 7 000-8 000 habitants. On ne s’interdit pas de tester ce genre de service sur Chauvigny par exemple, pour répondre à des besoins locaux. » En attendant, « il faut se laisser un peu de temps pour voir comment chaque station fonctionne, s’adapter à la demande, diversifier nos véhicules et accroître notre visibilité », conclut Frankie Angebault.

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