Claire Brugier

Le7.info

La décision du conseil d’administration du CCAS de Châtellerault de fermer la maisonnée d’Avaucourt était attendue, au propre comme au figuré. Entérinée jeudi soir à l’issue d’une réunion censée se tenir à huis clos, elle a mobilisé une centaine de mécontents emmenés par des représentants de la CGT. Selon nos confrères de La Nouvelle République, à la suite de l’intervention des forces de police pour déloger les manifestants, une petite délégation a pu porter ses revendications devant le conseil composé de 17 membres, sous la vice-présidence de Françoise Braud. Seuls deux ont voté contre la fermeture : le représentant de l’Union nationale des associations familiales et l’élue communiste Patricia Bazin. La collectivité justifie son choix à travers plusieurs objectifs : « consolider l’occupation de la résidence Beauchêne pour favoriser le lien social et la dynamique collective, offrir une cadre de vie plus animé et mieux adapté aux attentes des personnes âgées, et assurer une gestion plus efficace des ressources et maîtriser les coûts liés aux places vacances. » La résidence d’Avaucourt accueille à ce jour 13 résidents, qui vont être accompagnés pour être relogés. « Pour ceux qui souhaiteraient un accueil et une structure similaire à Avaucourt, Beauchêne pourra être la meilleure option », avance la municipalité. Pour rappel, les « maisonnées » Beauchêne et Avaucourt, qui représentaient à leur ouverture il y a plus de trente ans un modèle hydride entre le domicile et la maison de retraite, sont en perte d’attractivité. Le taux d’occupation de la résidence d’Avaucourt est de 50%, soit 11 logements vacants qui représenteraient selon la collectivité une charge annuelle de 236 600€. Du côté de la résidence Beauchêne, seules 14 des 24 places sont actuellement occupées.

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