Mon premier potager

Et si vous occupiez une partie de votre temps libre aux plantations et à l’arrosage, au plaisir de la cueillette, au bonheur de manger le fruit de votre labeur ? S’aménager un petit potager au fond de son jardin n’a rien d’insurmontable.

Le7.info

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Il en est du jardinage comme de toute chose : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Ou plutôt savoir mesure garder lorsque se concrétise le projet d’un potager. A quoi bon multiplier, en effet, les rangées et les plants, empiler les variétés de légumes et de fruits, cultiver pour le voisinage, voire pour tout un village, si vous n’êtes que trois ou quatre à la maison à espérer vous rassasier des premières salades ou des premières fraises du jardin ?

Le premier conseil qu’un néophyte peut prendre pour argent comptant est donc ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Une parcelle de terre de 10 à 30m2, surtout si votre extérieur n’est pas très grand, s’avère suffisante pour les premières expériences. Si vous avez le choix de son implantation et de son orientation, privilégiez le sud et le soleil et misez sur l’existence et la proximité de protections, naturelles ou non, contre les vents dominants.

La taille de votre potager dépend également du temps que vous pourrez consacrer à son entretien, notamment au sarclage, au désherbage ou à l’enrichissement des sols, et de la place dont ont besoin certains végétaux pour pousser et arriver à maturité. La nature même du sol, enfin, doit également être pensée. Plus elle sera riche en matières organiques, vers, insectes et autres éléments nutritifs, meilleure sera la terre. Mélangée avec du compost, du terreau, voire un peu de sable pour une compacité optimale, elle pourra accueillir tout type de semis et de plants. Veillez à ce que l’inclinaison du sol ne soit pas trop prononcée, mais également à ce qu’il soit parfaitement drainé. Une terre gorgée d’eau peut en effet rapidement noyer et asphyxier les racines et par là même ruiner vos espoirs. Pour protéger vos plantations de l’évaporation et favoriser un espacement des arrosages, pensez à pailler les pieds. Ainsi vous les renforcerez !

Diversification et cohabitation

Dernière question d’importance : quand doit-on aménager son potager ? Eh bien… maintenant ! Creuser, retourner, biner, préparer le terrain aux portes du printemps est idéal, car la plupart des semis et plantations s’effectuent eux-mêmes à cette période (lire ci-dessous). Quant aux volumes à prévoir, tout dépend de vos envies. Dans un potager traditionnel en rangs, le cumul des cultures est facile à gérer et la concomitance des pousses assurée sans souci pour bon nombre de végétaux. Pour une diversification des cultures satisfaisante, n’hésitez pas à coucher sur le papier, en les dessinant, leur répartition.

En commençant, au printemps, par laitues et chicorées côté salades, persil, thym ou menthe côté aromates, une bordée de radis, de courges et d’épinards, s’ils sont bien arrosés, vous n’aurez que peu de risques de vous tromper : on les dit in-ra-ta-bles ! Plus délicate est la tomate, car réputée fragile face aux attaques des nuisibles. Mais en même temps, elle est la reine du potager. Alors, comment s’en passer ? Osez, tout simplement.

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