
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
L’implantation tu choisiras
Si les pros de la pétanque s’accommodent de tout, de l’ombre comme de la lumière, de la chaleur et même parfois de la pluie, les joueurs occasionnels apprécient le plus souvent d’être « au calme ». Prévoir l’implantation de son terrain au droit d’un mur protecteur n’est donc pas un mauvais choix. Seule une pousse plus rapide des mauvaises herbes est à redouter. Moins judicieux sera, en revanche, l’option d’un boulodrome situé à l’aplomb et même à proximité des arbres. La chute naturelle des feuilles à l’automne et les vents hivernaux « casseurs de branches » nécessitent un maximum d’entretien. Vous risquez d’y passer du temps.
Le terrain tu creuseras
Plus il est plat, mieux c’est. Selon la nature du sol, notamment s’il est recouvert d’herbe, un décaissement peut se révéler nécessaire. Il sera effectué à la bêche (c’est là que l’aide des amis est essentielle) sur 20 à 25cm. Quant aux dimensions, elles peuvent respecter les standards de la discipline (15x4m) si l’espace libre vous le permet. Vous bénéficierez toutefois de conditions de jeu tout à fait acceptables avec un rectangle de 12x3,50m.
Les fondations tu poseras
La première couche à déposer sur le lit de fouille est constituée de gros graviers concassés, d’une granulométrie de 10/20 ou 8/18, à étendre, sur les quelque 40 à 50m2 décaissés, sur une épaisseur de 5cm environ. L’étape suivante consiste à superposer, en les faisant se chevaucher légèrement, des bandes de géotextile, dont la propriété sera d’empêcher, à tout le moins de repousser l’invasion des mauvaises herbes et de faciliter l’évacuation de l’eau par temps de pluie.
Les contours tu dessineras
Bastaings, lambourdes, rondins de bois, traverses de chemin de fer… Qu’importe leur nom, pourvu que les supports choisis pour servir de cadre au terrain soient solides. Ils sont à positionner sur le géotextile, le recouvrant à l’extérieur. Même si ce n’est pas une obligation, il est recommandé de les fixer entre eux, à l’aide d’équerres et de vis, pour former de longues portions rectilignes et des angles bien droits. Les modèles de bastaings traités autoclaves, de fait particulièrement résistants aux insectes nuisibles, sont à privilégier.
Le gravier tu ajouteras
Après la pose et l’assemblage des bastaings, sonne l’heure d’une seconde tournée de gros graviers, plus épaisse celle-là, puisque d’une dizaine de centimètres. Après l’avoir étendue, munissez-vous de la dameuse que vous avez louée, à défaut d’un rouleau à gazon lesté, pour compacter l’ensemble, tout en veillant, à l’aide d’un niveau, à la planéité totale de votre nouvel équipement.
Avec le sable tu finiras
Et voilà le bout du tunnel : le sable. Celui qui accueillera les boules. Stabilisé 0.4. Rose 0.8 ? C’est une affaire de goût ! Etalé sur une épaisseur de 3cm, il sera nivelé, légèrement arrosé au jet, puis compacté avec la dameuse. Nous recommandons d’effectuer la même opération (3cm de sable, nivellement, arrosage et damage) quelques jours plus tard. Vous serez alors certain que le compactage sera efficace.
Avec les boules tu joueras
Alors, tu tires ou tu pointes ?
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