Le béton a fini de se la couler douce

L’idée selon laquelle une terrasse en bois, en pierre ou en carrelage doit i-né-vi-ta-ble-ment reposer sur une dalle en béton se heurte à l’écueil du modernisme.

Le7.info

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On ne va pas vous la faire à l’envers. Bien sûr qu’au royaume de la terrasse, le béton est un souverain indétrônable. Bien sûr qu’il demeure la référence suprême. Bien sûr que l’immense majorité des particuliers continuent de lui faire allégeance pour résister aux assauts du temps et de la météo. Mais qu’on se le dise, le béton a fini de se la couler douce. La faute à des coûts de matières premières de plus en plus contraignants et à une mise en œuvre lourde et délicate, qui ont incité les esprits créatifs à phosphorer sur des produits de substitution.

Depuis quelques années, les plots réglables et stabilisateurs ont fait une belle percée. Mais ils ont leurs limites en termes de robustesse et de résistance à l’usure. De tels plots, la « méthode » Terrassteel® en utilise. Mais en association avec une ossature métallique autoportée qui, elle-même, se substitue à la dalle en béton pour accueillir carrés de carrelage ou de travertin, lames de composite ou de bois. 


Comme un Mécano

Conçue en zinc et magnésium, souple d’utilisation, cette ossature s’articule autour de lambourdes et de solives faciles à découper et à assembler. 
« C’est un peu comme avec un jeu de Mécano, sourit Jérémie Réau, de la concession Terrassteel® de Poitiers-sud, distributeur-installateur exclusif de la marque sur la Vienne et les Deux-Sèvres. L’assemblage se fait à l’aide d’écrous, de vis inoxydables et d’éclisses de jonction. Dans tous les cas, il est réalisable par n’importe quel bon petit bricoleur. »

Car si la concession poitevine assure la pose de ses terrasses, elle les commercialise également en kit, prêtes à monter. Elles sont livrées avec des croisillons de blocage pour l’espacement des dalles. « Le simple fait de ne pas combler ces espaces par des joints assure l’évacuation de l’eau, précise le gérant, Christian Aubrée. Ce procédé est respectueux de la perméabilité des sols et leur conserve de vraies fonctions drainantes. »

Oubliées les excavations de terre interminables, les tournées de ciment et de sable patiemment -et salement- mélangés à la bétonnière, les génuflexions traumatisantes… Avec l’ossature métallique, tout devient plus facile. « Et pas plus cher au final, promet Julien Réau, que le montant cumulé du sable, du gravier, du ciment, du treillis de fer, de l’éventuelle location d’une bétonnière et de la pose pour du béton armé. » Cette fois, c’est sûr, le béton a fini de se la couler douce !

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