
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Des origines antiques
Saviez-vous que le nom de pergola désignait au Moyen Age l’appentis communément aménagé en prolongement des maisons italiennes et sur lequel on aimait à faire pousser la vigne ? Cette « mise en beauté florissante » a progressivement été détournée de sa prime vocation au profit de cette autre fonction : apporter fraîcheur et ombre en protégeant du soleil. C’est la sienne encore aujourd’hui. La structure elle-même, boisée aux origines, a progressivement évolué, pour adopter le fer forgé pendant des siècles, l’acier puis le PVC plus récemment, comme matériaux de référence. Voilà plusieurs décennies désormais que le règne de l’aluminium, matière à la fois robuste, durable et souple d’utilisation, est devenu hégémonique.
Un inventeur poitevin
L’entrepreneur poitevin Jean-Louis Castel est considéré comme l’inventeur de la pergola bioclimatique. C’est en imaginant et en testant par lui-même, en 1998, un système de protection de terrasse pour son usage personnel que le dessinateur industriel d’alors, salarié de Schlumberger Poitiers, a eu l’idée d’une pergola à lames orientables. La trouvaille a rapidement bâti la notoriété de l’entreprise Solisystème, créée à l’époque à Cissé, réinstallée à Avanton en 2013, et finalement vendue, en 2022, par le fondateur néo-retraité au groupe franc-comtois Bourgmeister.
Une autonomie éprouvée
La pergola dite « bioclimatique » se différencie de la version « traditionnelle » par le positionnement, sur sa partie supérieure, le toit donc, de lames orientables, parfois rétractables. Equipé d’une motorisation et d’accessoires de domotique, tels que des capteurs, le dispositif peut être piloté à distance et/ou agir de manière autonome, les lames se fermant par exemple en cas de détection de gouttes de pluie.
Un modèle d’esthétique
Le soin apporté par concepteurs et fabricants au design des pergolas d’aujourd’hui confère au plus grand nombre esthétique et cachet. La profusion de coloris des structures en aluminium leur permet de se fondre dans tous les décors, ceux d’une terrasse et d’un crépi lorsque la pergola est adossée à la façade, d’un espace vert ou d’une piscine lorsque, en version autoportée, elle repose sur ses quatre pieds.
Un confort optimal
Non contente de protéger contre les caprices de Dame Météo -une fois fermées, les lames assurent une étanchéité (presque) à toute épreuve-, la pergola bioclimatique se veut donc modèle d’esthétique, mais aussi de confort. Elle peut ainsi être munie de parois latérales amovibles, par exemple de stores ou de panneaux coulissants à lames, ou encore équipés de leds intégrés qui autorisent une utilisation à toute heure du jour et de la nuit.
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Qu’elle soit considérée comme le prolongement de la maison, ou utilisée telle une oasis de fraîcheur, comme un havre de réconfort niché au milieu du jardin, la pergola conquiert de plus en plus de cœurs sensibles au confort et à l’esthétique, au fonctionnel et au durable. Au sommet des préférences, la version « bioclimatique » n’en finit plus de séduire.