Dans le zéro déchet, le réemploi des emballages est évidemment un axe majeur. A l’échelle personnelle, on pense aux accessoires et autres contenants réutilisables, comme la gourde, les sacs à vrac ou les boîtes en verre que vous tendez à votre fromager, celui-ci faisant avec plaisir la tare !
Mais à l’échelle collective, viennent s’ajouter d’autres éléments de plus grande ampleur. Dans la région Nouvelle-Aquitaine, les déchets d’emballages représentent environ 5,6% des déchets régionaux, soit entre 1,2 et 1,6 million de tonnes. Le potentiel de réemploi des emballages ménagers à court terme est estimé à 167 498 tonnes. Il y a donc de quoi faire et les possibilités sont nombreuses. On imagine notamment des infrastructures de nettoyage de bouteilles, des systèmes de livraison de colis réutilisables, des barquettes réutilisables et non toxiques dans la restauration collective. On pense aussi à toute la filière logistique et son lot de palettes. C’est bien à tous les niveaux, personnel, collectif, industriel, que se joue la réduction des déchets à la source. Pour en savoir plus sur ce sujet, je vous conseille de découvrir l’article qui nous a inspirés sur aquitaineonline.com.
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Pauline Poinot. 41 ans. Enseignante-chercheuse à l’Institut de chimie des milieux et matériaux (IC2MP) de Poitiers. Lauréate récente du Prix Ruban rose avenir 2024 pour ses travaux innovants sur le dépistage précoce du cancer du sein. Mère de famille. Signe particulier : n’aime pas les stéréotypes.
