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Course : la tendinopathie d’Achille
Notre expert en course à pied Jean Fleuret vous propose ses bons conseils pour rester en forme.
Prenez la fatigue des fêtes et les corvées quotidiennes. Ajoutez-y les sollicitations des enfants et les durs réveils d’hiver. Versez le tout dans un emploi du temps surchargé. Vous obtenez un cocktail détonant : le pétage de plombs du parent ! En ce début de janvier, je reçois des parents désireux de répondre aux besoins de leur enfant, d’accompagner son développement et de favoriser son épanouissement via des activités multiples qui les entraînent par monts et par vaux.
Ils m’expliquent leur programme journalier, ils se transforment en taxi afin d’être « un bon parent ». Ceci est louable, mais ce que j’observe c’est qu’ils se négligent pour le faire. Or, si le fait de devenir parent entraîne une responsabilité, celle de répondre de façon adaptée aux besoins de l’enfant, il implique aussi que le parent se connecte à ses propres besoins. Que celui qui n’a pas appréhendé son retour à la maison après une dure journée de travail me jette la première pierre !
Ce dont je parle, c’est de la nécessité d’analyser son état émotionnel et énergétique afin d’éviter d’être excédé par l’empressement de l’enfant dès les retrouvailles du soir. Sans ce rituel, il est fort probable que des situations anodines génèrent, chez le parent fatigué, un fort sentiment de colère à l’endroit de l’enfant qui sera perçu comme un persécuteur nombriliste.
Pour garder son calme et être disponible pour un enfant en demande de son parent -car n’en doutez pas, vous lui avez manqué toute la journée-, j’encourage le parent à se connecter à lui-même de façon quotidienne en s’accordant des espaces de ressourcement. Ma mission est de construire avec les parents des stratégies sur mesure qui vont répondre à l’objectif de diminuer leur état de stress.
Ce but sera d’autant plus atteignable si l’adulte a un échange authentique avec son enfant, sur ce qu’il ressent. Un enfant est en capacité de comprendre que son parent a besoin d’une pause, si celui-ci l’exprime ! L’enfant ne lira jamais dans votre cerveau et le non-verbal est souvent source d’interprétation erronée. Alors, s’il doit y avoir une résolution en ce début d’année, c’est sans nul doute de vous écouter afin de définir vos priorités pour vous garder en forme et vivre une parentalité apaisée. Je vous souhaite à tous une belle et heureuse année connectée !
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.