Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Il a imaginé Final Fantasy comme si c'était son dernier jeu. Et c'est dans le même état d'esprit que, un peu plus de trente ans après, Hironobu Sakaguchi a conçu Fantasian, son dernier J-RPG (jeu de rôle japonais) en date. De quoi le remettre sur la voie du succès ? Fantasian marque surtout les retrouvailles du créatif avec Square Enix, compagnie dont il a fait les beaux jours de 1983 jusqu'à son départ soudain en 2001.
Trois ans après la sortie du jeu sur Apple Arcade, l'éditeur nippon le ressort aujourd'hui sur consoles et PC. Pour un portage quelque peu fainéant : la résolution des arrière-plans n'a pas été retravaillée, rendant certains dioramas assez flous, et le jeu n'a même pas été traduit en français. L'aventure n'en reste pas moins sympathique. Comme souvent, dans les jeux de Sakaguchi, on doit sauver le monde d'un étrange fléau, en s'alliant avec d'autres personnages avec lesquels on va mener de nombreux combats au tour par tour... On retrouve là un agréable feeling des J-RPG de l'époque PlayStation.
Mais Fantasian : Neo Dimension ne saurait se réduire à la nostalgie. Il embarque aussi quelques innovations intéressantes, comme le Dimengeon, qui permet de stocker des ennemis pour ensuite tous les combattre à la fois. Et donc jouer un peu plus à son rythme. Enfin, n'oublions pas la partition encore très juste du compositeur Nobuo Uematsu. A réserver aux amateurs de J-RPG à l'ancienne.
Fantasian : Neo Dimension - Editeur : Square Enix - PEGI : 12+ - Prix : 60€ (Xbox Series S/X, PS5, Nintendo Switch, PC).
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