Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Avez-vous déjà entendu parler de « triangle d’activité » ? Non ! Eh bien c’est que vous ne vous y connaissez pas bien en cuisine. Dans le glossaire des pros du four high-tech, du plan de travail anti-accrocs et de l’îlot full option, cette notion a valeur de précepte. « Le triangle d’activité, explique l’un d’eux, créateur-installateur châtelleraudais aujourd’hui à la retraite, c’est la base de l’organisation de la cuisine, une règle de cohabitation et d’assemblage harmonieux des zones dites froide, chaude et de lavage, que toute bonne installation se doit de respecter. »
Ce respect-là ne repose que sur une obsession. Faire en sorte que la circulation entre les espaces dévolus, un au réfrigérateur et/ou au congélateur, deux au four et à la plaque de cuisson, trois à l’évier et au lave-vaisselle (…) soit fluide, naturelle et logique, et ce indépendamment de la forme (en L, en U, en I ou avec deux pans linéaires se faisant face) choisie pour la cuisine. « Quand on le peut, poursuit l’ancien cuisiniste, mieux vaut prévoir une répartition équitable des distances entre chaque espace, car il n’y a pas de circuit préférentiel entre les trois. Pour plus de rationalité, il est conseillé de partir de l’évier, dans 95% des cas positionné à proximité immédiate de la fenêtre et, bien évidemment des arrivées d’eau, et de lui adjoindre le lave-vaisselle et, très important, la poubelle. Car la poubelle, c’est le terminus des déchets de table, des assiettes à vider, puis à passer sous l’eau. Sa place est en zone froide. »
L’optimisation, c’est aussi la possibilité offerte à la maîtresse ou au maître de maison de disposer de meubles de rangement accessibles, là encore situés à distance respectable, et de la zone de nettoyage, et de leur destination usuelle. Autant que faire se peut, assiettes et verres seront de fait plus à leur aise rangés près du lave-vaisselle, casseroles, poêles, louches ou spatules accrochées au-dessus de la plaque.
Attention, cependant ! Réduire au maximum les mouvements ne signifie pas qu’il faille abandonner l’idée d’aérer l’espace autour des éléments. Là encore, des règles existent qui « imposent » par exemple la libération d’un minimum de 70cm devant des meubles de rangement et de 90cm en présence d’un four ou d’un lave-vaisselle. « Si on a affaire à une cuisine à deux pans qui se font face, on peut aller jusqu’à 1,20m », complète le spécialiste. Précision non négligeable : cet espace de recul sera obligatoirement porté à… 1,50m pour permettre la circulation d’un fauteuil roulant, dans l’hypothèse d’une revente ou de la location du logement (voir p. 14) à une personne en situation de handicap.
Une crédence au goût du jour
En rénovation, tout est imaginable dans une cuisine. Un sol revu et corrigé avec de la peinture résine, de l’enduit minéral façon béton, du carrelage imitation parquet… Autant de solutions modernes et esthétiques qui ne renient pas pour autant l’obligation de robustesse et de résistance aux chocs et aux projections exigée pour ce type de pièce.
Repositionnement, voire redimensionnement de l’éclairage, embellissement coloré des placards, personnalisation des poignées de porte, rajeunissement des cloisons supports... Tout mérite réflexion et attention. La crédence elle-même est une formidable source d’inspiration pour quiconque veut prendre à l’heure le train de la modernisation à bas coût.
Deux pistes de travail s’offrent naturellement à vous, l’une et l’autre régulièrement vantées -pour ne pas dire
« sponsorisées », mais à juste titre- par le petit écran : la peinture sur carrelage (à privilégier les résines bi-composantes époxy, la crème des crèmes !) et la bande auto-adhésive. Personnalisable à souhait, peu onéreux, facile à poser et à déposer, le sticker est LA solution contre l’ennui. Car changeable au gré des envies. Pensez-y !
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