Hier
Notre expert en course à pied Jean Fleuret vous propose ses bons conseils pour rester en forme.
Septembre, c’est la rentrée, on reprend les séances de vitesse sur piste, parfois en côte. Au bout de quatre semaines, une douleur diffuse apparaît sur la partie basse et intérieure du tibia au-dessus de la malléole interne. La périostite tibiale est une pathologie provenant du périoste. C’est une pathologie qui peut arriver chez tous types de coureurs, débutants, expérimentés, coureurs de courtes et longues distances, aussi sur route et en trail... Elle survient après une augmentation trop rapide de la vitesse de course, des séances en côte, des sauts ou encore si vous changez d’attaque de pied au sol. Le traitement à court terme ? Arrêtez temporairement les activités qui provoquent la douleur (vitesse, sauts, course en côte). Privilégiez les activités de transfert qui n’occasionnent pas de douleurs (vélo, natation, course en piscine). Un strapping spécifique peut aider temporairement. Une fois que la douleur a disparu, à long terme et en prévention, je vous conseille d’augmenter graduellement les contraintes sur votre périoste de sorte qu’il se réadapte à amortir les impacts répétés lors de la course. Accroissez petit à petit votre volume de course, d’abord en sortant plus souvent mais moins longtemps (entre quatre et six jours par semaine). Réintégrez de la vitesse modérée puis augmentez-la très progressivement. Place ensuite aux montées en côte, et enfin aux sauts et à la pliométrie. N’oubliez pas de renforcer les muscles de la jambe (pied, mollet, fibulaires, tibial postérieur). Mais de toute façon, allez consulter votre expert en course à pied, kiné, médecin, podologue, qui vous guidera pour choisir une approche adaptée à votre course.
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