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Administrateur de l’UFC-Que Choisir de la Vienne, Frédéric Siuda évoque cette semaine le snacking, ou comment manger rapidement et pas forcément toujours très sain.
Gastronomie française, fierté nationale, ton patrimoine culinaire fout le camp ! A la place, on a le snacking, de l’anglais snack comme bouchée. Une récente étude révèle l’explosion de cette forme de restauration ultra-rapide. Certes, ce n’est pas nouveau, dès le XIXe siècle on mangeait « sur le pouce », on saucissonnait, on pique-niquait, mais le snacking, ce sont ces aliments de qualité nutritionnelle discutable rapidement avalés debout, ou sur le canapé devant la télé, tendance notamment chez les jeunes actifs, qui font leur pause déjeuner dans la boulangerie proche du lieu de travail ou le kebab du coin.
Cette mode aurait permis de créer 5 000 nouveaux commerces du genre en France. Si l’épisode du Covid a accentué le mouvement, télétravail oblige, l’aspect financier y a contribué aussi, car ces repas sont moins chers que le resto ou même le fast-food. Mais qu’en est-il de l’équilibre alimentaire ? Bien sûr, si chips ou biscuits apéro sont au menu, les nutritionnistes s’alarment. Ils avancent d’ailleurs des solutions pour éviter diabète et poignées d’amour, à condition de ne pas confondre snacking et grignotage. Un en-cas en milieu de journée peut être un moyen d’éviter un déjeuner bourratif. Il s’agit donc de lisser l’apport calorique recommandé en cassant la sensation de faim. Le « snacking intelligent » réside dans le choix d’aliments équilibrés, en évitant les produits transformés, en chassant les calories « vides », sources de carences nutritionnelles et autres désagréments.
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jeudi 21 novembre