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L’Institut pour l’éducation financière du public vous livre chaque mois ses bons conseils. Cette semaine, focus sur les arnaques financières.
Avec des taux à court terme qui restent assez bas, il est toujours tentant d’espérer un meilleur rendement. On trouve très régulièrement sur Internet, via les réseaux sociaux (Facebook, Instagram...), des offres de livrets bancaires rémunérés à plus de 5%, voire 6% par an ! Bien évidemment, il s’agit de propositions fallacieuses et de trop nombreux épargnants se laissent aveugler par ces promesses. Très récemment, un couple d’avocats a perdu quelque 300 000€. Comment l’escroquerie fonctionne-t-elle ? Un message sur les réseaux sociaux, assorti d’un logo d’une banque bien connue (Société Générale, Crédit Mutuel, BNP Paribas...), propose ce livret bancaire. Il faut simplement renseigner ses coordonnées (courriel, téléphone). Bien évidemment, les escrocs ont « emprunté » le symbole visuel de la banque !
Vous êtes ensuite contacté par un conseiller très averti sur ces formules d’épargne et au discours commercial bien rodé. L’offre est forcément exceptionnelle et réservée à quelques investisseurs. Bien souvent, les épargnants y mettent tout d’abord un « petit » montant, 20 000€ par exemple, et sont ensuite à nouveau sollicités pour investir davantage, afin de profiter d’un rendement plus élevé.
Nous ne cessons de le répéter : il est impossible de vous garantir un rendement à court terme supérieur à celui du Livret A. Une fois l’argent versé, et dès que vous souhaitez récupérer votre capital, l’escroc s’est volatilisé. Selon les autorités, la perte moyenne observée concernant les faux livrets s’élève à 93 000€.
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jeudi 21 novembre