Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Intimement liée à nos modes de vie, à notre santé physique et mentale, à notre travail ou encore à nos émotions, la fatigue est partout. A la fois mal et symptôme, chronique ou durable, masquée ou revendiquée, souvent incomprise, parfois tabou, elle révèle les paradoxes d'une époque où l'on n'a jamais autant parlé de prendre soin de soi.
Au travail en particulier, la fatigue fait peur. Fréquemment interprétée comme une marque de faiblesse, de démotivation, associée à la dépression ou au burn out, elle se heurte aux idéaux de performance et de bien-être. Dans certains cas, on constate une négation de la fatigue qui peut d’ailleurs venir de l’entourage professionnel ou de la personne concernée. Dans d’autres cas, on assiste à une inquiétante banalisation de la fatigue.
Pourtant, quelle qu’en soit la cause, savoir accueillir la fatigue mentale, physique et émotionnelle apparaît essentiel pour mieux vivre sa vie professionnelle. Notre fatigabilité nous rappelle notre humanité, nous guide vers nos limites et stimule nos capacités d’adaptation et de protection. Mieux vivre la fatigue, la nommer, la tolérer, c’est possiblement mieux travailler et mieux travailler ensemble.
En tant que coach, je constate que les moments de grande fatigue sont souvent des moments clefs de nos parcours personnels et professionnels, ouvrant des réflexions sur nos rapports au travail et à la santé. Un accompagnement adapté peut alors permettre de questionner ses représentations, de se connecter à ses besoins, de faire des choix et de mettre en place de nouvelles habitudes positives pour son équilibre et pour sa carrière.
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