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Le festival Saint-Benoît Swing va investir La Hune à partir de jeudi pour une nouvelle édition aux notes particulièrement chaleureuses et entraînantes. A verser dans toutes les oreilles.
Plus de vingt ans déjà que l’association Bel Air Jazz s’est lancée dans l’aventure de Saint-Benoît Swing, selon une formule immuable mêlant artistes locaux et grands noms du jazz international. De jeudi à dimanche, la 22e édition du festival ne va pas déroger à la règle grâce, toujours, à une programmation de qualité et accessible à toutes les oreilles. Durant ces trois jours, en première partie de soirée, les spectateurs de La Hune découvriront ou redécouvriront des talents poitevins, parmi lesquels Antoine Hervier. Le pianiste et organiste de renom, qui a fait ses premières gammes à l’école de musique de Châtellerault, sera accompagné jeudi soir par Costel Nitescu, violoniste prodige d’origine roumaine qui devrait donner au duo d’irrésistibles accents de jazz manouche. Une autre association musicale suivra, entre le quartet de Malo Mazurié et la voix de Cecil L. Recchia. « La trompette dans le jazz, ce n’est pas qu’Ibrahim Maalouf », plaisante Alain Verneau, heureux de retrouver cet autre trompettiste français de talent, douze ans après un premier passage par Saint-Benoît. « Et il était déjà assez bluffant à l’époque », note le mélomane.
Robin McKelle chante Ella
Puis le festival va devoir pousser les murs de La Hune vendredi pour faire place, en première partie, au Carré Jazz Society, une formation aux origines châtelleraudaises d’une vingtaine de musiciens placés sous la direction de Patrick Carré. Au menu : des reprises façon big band américain de Michael Bublé, Count Basie, Liza Minelli, Anita O'Day, Nat King Cole ou encore Franck Sinatra. De quoi chauffer la salle avant l’arrivée de Pink Turtle et sa pop arrangée façon jazz.
Autre soirée, autres tonalités dimanche. La formation poitevine Ronsard 58 quartet proposera une immersion dans l’univers de Serge Gainsbourg jeune, avec quelques apartés du côté de son mentor Boris Vian. Enfin, pour clore cette nouvelle édition de façon mémorable, Alain Verneau et David Henry, son complice à la programmation, ont fait appel à Robin McKelle. Après avoir exploré le jazz, la soul, le blues et le Rn’B, la diva américaine revient à ses premières amours pour rendre hommage à Ella Fitzgerald. Un moment suspendu en perspective pour mettre un point final à trois jours de swing pour tous.
Saint-Benoît Swing, jeudi, vendredi et samedi à 20h30 et 22h. Programme complet, réservation et tarifs sur stbenoitswing.fr.
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