Beetlejuice, Beetlejuice : mortel !

La suite tant attendue de Beetlejuice est (enfin) là. Un retour qui signe aussi celui du style singulier tant apprécié de Tim Burton.

Charlotte Cresson

Le7.info

On prend (presque) les mêmes et on recommence. Trente-six ans après le premier opus, Tim Burton redonne vie aux personnages loufoques de Beetlejuice dans le bien-nommé… « Beetlejuice Bettlejuice ». Dans ce nouveau film, les trois générations de Deetz sont de retour à Winter Rivers à la suite d’une tragédie familiale. Puis, tout bascule lorsque Astrid (Jenna Ortega), la fille de Lydia (Winona Ryder), ouvre accidentellement un portail vers l’Au-delà. Ce n’est plus qu’une question de temps pour que le nom de Beetlejuice soit prononcé… 

Cette « résurrection » tant attendue fonctionne. La magie opère dès les premières secondes. Les nostalgiques retrouvent les musiques, la famille Deetz, la ville de Winter River et… l’épouvantable Beetlejuice qu’ils adorent détester. Les fans de Tim Burton renouent également avec l’univers si étrange des débuts du réalisateur mais aussi … ses défauts. Eh oui car, bien que le scénario soit celui d’Alfred Gough et Miles Millar, les sous-intrigues et personnages secondaires peu aboutis, eux, sont la signature du réalisateur excentrique. Autre bémol : le film met du temps à démarrer. Mais « l’effet doudou » qu’il procure permet d’apprécier ces longueurs. Côté casting, Winona Ryder, Michael Keaton et Catherine O’Hara retrouvent leur rôle avec une facilité déconcertante et Tim Burton parvient à faire apparaître Charles Deetz… sans Jeffrey Jones (reconnu coupable d’agression sur mineur). Le réalisateur mise une nouvelle fois sur une Jenna Ortega (Mercredi) très convaincante. Cela valait le coup d’attendre... 

Comédie fantastique, de Tim Burton avec Michael Keaton, Winona Ryder, Catherine O’Hara, Jenna Ortega (1h44).

 

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