Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
Lorsqu’il est intervenu en tant que chef opérateur pour former les équipes du flambant neuf méga-CGR de Buxerolles, ouvert en 1996, Stéphane Bossé ne savait pas qu’il en deviendrait le directeur adjoint trois ans plus tard puis le directeur à partir de 2012. Au premier étage, surplombant le hall, son bureau ne porte pourtant pas trace d’un si long séjour. « Je ne suis pas matérialiste », prévient l’exploitant. Sauf peut-être concernant les affiches dédicacées par les réalisateurs et acteurs qui sont passés par là, pour certains plusieurs fois, à l’instar d’Albert Dupontel, venu présenter Au revoir là-haut, Adieu les cons et Second Tour. Trois rencontres ? Quatre en vérité. « Nous nous étions déjà croisés lors de la sortie de Bernie, à Angoulême. A l’époque j’étais opérateur-projectionniste. »
« Les distributeurs nous envoient souvent des goodies », précise Stéphane Bossé pour expliquer la présence sur la tour de son ordinateur d’un Minion coiffé d’un bonnet en laine. « Il me fait penser à ma fille, qui a fait son stage de 3e ici. Le bonnet était à elle. » Désormais Salomé est en 2e année au Cours Florent, spécialité… cinéma évidemment !
Comme l’œil porte-bonheur grec suspendu derrière son bureau, le mini-djembé est un cadeau d’une agente qui l’a ramené de ses vacances en Afrique. « Un petit cadeau », commente Stéphane Bossé, touché par l’attention. Il était accompagné d’une kora que le directeur, grand amateur de Balaké Sissoko, virtuose malien de cet instrument de musique, conserve chez lui.
Nom : Swartek-DA. Sur le bureau, la calculatrice ne semble pas être de prime jeunesse. « Elle a 20 ans, peut-être plus… Je ne m’en sers plus autant qu’avant, parfois pour les versements, quand les agents remontent avec les caisses. Elle me sert aussi à calculer la part de marché d’un film sur une semaine. » Quoi qu’il en soit, elle fait partie du décor depuis trop longtemps pour disparaître dans un tiroir au profit d’un tableau Excel.
C’est le magazine des exploitants de salles de cinéma. Box-Office Pro contient « tout ce qui concerne la distribution, l’exploitation, les nouvelles salles, l’actualité du CNC (ndlr, Centre national du cinéma et de l’image)… » Sa version en ligne est aussi une mine d’informations, avec notamment les coordonnées de tous les distributeurs. L’exploitant est aussi abonné au magazine Le Film français, autre incontournable de la profession.
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