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Indispensables fêtes d’école
Evénements phares du calendrier scolaire, les fêtes d’école et kermesses se perpétuent dans la Vienne, notamment sous l’impulsion des associations de parents d’élèves.
Victor Hérault et Sébastien Moreau avaient 17 ans lorsqu’ils ont fondé leur premier groupe de rock. Avec L’Arôme ambré, ils ont découvert la scène, écumé leurs premiers tremplins. La vie les a ensuite momentanément éloignés mais la musique est restée. Il faut dire qu’elle était présente depuis longtemps déjà. « Petit, j’ai beaucoup traîné dans la fanfare berrichonne de mon grand-père. Et ma grand-mère a été guitariste sur le Transatlantique », glisse Victor avant d’enchaîner sur ses premiers cours de guitare, les vrais, à 13 ans, « avec Vasken Solakian, un manouche arménien ». Sébastien, lui, n’a pas vraiment goûté à l’instrument quand sa mère l’a inscrit à l’école de musique… à 5 ans. « J’en ai fait quelques années mais cela ne m’a pas plu. Ce n’est que plus tard, quand j’ai découvert les classiques, Pink Floyd, les Doors… que je m’y suis remis, en autodidacte. » Et puis est arrivée la crise Covid et ces deux-là se sont retrouvés autour de leurs guitares. « Avec d’autres amis et musiciens, on a décidé que notre deuxième confinement serait musical. » Seulement voilà, au moment de reprendre le cours « normal » de leurs vies… « On s’est piqué au jeu et on n’en est jamais sorti », plaisante Sébastien. Ainsi, une dizaine d’années après L’Arôme ambré et d’innombrables compositions enregistrées ici et là en home studio, les deux compères sont de nouveau réunis au sein de La Parade. Ce nom vous dit quelque chose ? Ils ont joué en juillet dernier lors des Fiertés rurales, à Chenevelles, à quelques kilomètres seulement de Monthoiron où vit le père de Sébastien et où les deux amis viennent volontiers se mettre au vert. « Les Fiertés rurales, c’est un souvenir extraordinaire, très particulier car c’était la première fois que mon père nous voyait sur scène. »
Victor et Sébastien ont franchi une nouvelle étape le 19 avril avec la sortie en ligne de leur premier EP, enregistré avec Raoul de Casteja à la basse, Laetitia Hughes aux claviers et Loan Julienne à la batterie. Aérogare est un mélange de cinq titres électro, rock et trip-hop groovy. « On se situe entre Supertramp, Gorillaz et Gainsbourg ou Higelin... Disons qu’on essaie de faire sonner le français à l’américaine, avance Victor. On a appelé ce premier EP Aérogare car on a le sentiment d’être dans l’aérogare de l’industrie musicale. Le prochain sera plus hip-hop. » Outre « une chanson ovni » avec la chanteuse Corine, les deux auteurs-compositeurs, convaincus que « rien n’est sérieux », proposent dans ce premier opus un univers onirique inspiré de la réalité. « Ah ! Il y a aussi "Quitter la terre", une chanson politico-complotiste ! », s’amusent-ils, impatients de retrouver la scène -pourquoi pas dans la Vienne ?- et de poursuivre leur route. « Nous avons un mode de production itinérant. On essaie de ne pas avoir de drapeau, seulement celui de la musique. »
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Ward Hamoush. 22 ans. Réfugié syrien en France depuis 2016. En attente de la nationalité française. Ancien étudiant poitevin en musicologie. Donne des cours en Vendée. A raconté son parcours d’exil sur la scène du dernier TEDx Poitiers, l’autre samedi. Signe particulier : modèle d’intégration.