Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Elles étaient déjà peu nombreuses mais la crise Covid a décimé davantage encore les rangs de l’Association des aides-soignantes du Poitou-Charentes qui compte à ce jour une soixantaine d’adhérents. Malgré tout, depuis 1998, l’Adaspc perdure, portée par des fidèles telles que Sophie Cazin. Si la présidente depuis quinze ans a cédé sa place en septembre dernier à Fabienne Lahcene, ce n’est que pour mieux continuer à s’investir au sein de la fédération et du jeune Comité national professionnel aide-soignant (CNPAS), avec toujours le même objectif : « défendre et valoriser le métier d’aide-soignante ». « Je l’ai vu évoluer, des tâches ont été ajoutées à notre rôle, les salaires ont été revalorisés… Et j’ai observé tout le matériel mis en place pour nous aider. » La formation aussi a changé, le Certificat d’aptitude aux fonctions d’aide-soignante (Cafas) créé en 1956 devenant Diplôme professionnel en 1996 puis diplôme d’Etat en 2007. Les « filles de salle » ont gagné en reconnaissance, auprès des malades et de leur famille mais aussi au sein de l’équipe soignante. « Nous sommes le personnel que le patient voit le plus et à qui souvent il se confie, ce qui constitue une aide pour le médecin dans sa prise en charge, remarque Sophie Cazin, même si je préfère le terme de « prendre en soins » à celui de « prendre en charge ». De fait, « les médecins nous incluent de plus en plus dans leur staff », constate Fabienne Lahcene, qui estime à 8km la distance qu’elle parcourt au quotidien « entre deux sonnettes ». « C’est un métier difficile mais riche. »
« Aujourd’hui, nous souhaitons obtenir notre rôle propre, afin de permettre à celles qui le souhaitent de travailler en libérale sans être nécessairement dépendante d’une infirmière », poursuit Sophie Cazin, en mettant en exergue le développement croissant du maintien à domicile et des soins en ambulatoire. « Au sein des SSIAD (ndlr, services de soins infirmiers à domicile) et de l’HAD (ndlr, hospitalisation à domicile), les aides-soignantes ont déjà un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes. Ce sont elles qui réalisent tous les soins de nursing : toilette, habillage, accompagnement de la vie au quotidien, mobilisation pour préserver au maximum l’autonomie, surveillance de l’état de santé et aide à la prise de traitement... »
Au plus fort de son activité, l’Adaspc, l’une des six associations du genre en France -pour 450 000 aides-soignantes-, a compté jusqu’à 200 adhérents. Chaque année, elle organise une journée de formation, au titre de la formation continue. La 26e Journée pictonne est ainsi programmée le 14 novembre à Jaunay-Marigny autour du thème : « L’épuisement professionnel de l’aide-soignante. Retrouver du sens dans son métier : des ressources existent ». L’association propose également à ses adhérents des marches, une newsletter et d’autres rendez-vous comme autant de « temps d’échanges qui permettent la remotivation ».
Contact : asso.aidessoignants@gmail.com ou Facebook association aide soignante du Poitou Charentes. Adhésion : 15€/an.
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