mardi 24 décembre
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Dans le sport comme dans les collectivités, dans le monde économique comme dans le domaine culturel, les rapprochements entre des entités jadis concurrentes provoquent souvent des levées de boucliers. Chacun a sa culture, son histoire, son affect aussi, et ne veut pas les dissoudre dans une entité plus grande et donc forcément plus impersonnelle. Le rapprochement entre le CHU de Poitiers et le vénérable hôpital Camille-Guérin n’est donc pas allé de soi en 2021, même si l’asphyxie financière du second a précipité ce mariage de raison et que les bans ont été publiés bien trois ans avant. Qui pour s’en offusquer aujourd’hui ? Plus grand-monde, et d’abord parce que le CHU a procédé à de gros investissements matériels, sa marque de fabrique depuis l’ère Jean-Pierre Dewitte. Alors, oui, tout n’est pas parfait, en particulier parce que le personnel soignant se raréfie ou choisit des destinations plus attractives que la Vienne. Mais l’offre de soins dans le Châtelleraudais s’est étoffée, incontestablement. La preuve que la centralité n’est pas toujours l’ennemie de la proximité.
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