Junior Mendes veut se faire un nom

A 22 ans, l'ancien Poitevin Junior Armando Mendes évolue désormais au Luxembourg. L'attaquant polyvalent a fait des débuts remarqués sous le maillot de la Jeunesse d’Esch avec cinq buts et deux passes décisives en cinq matchs.

« Et surtout, je veux dire merci au Stade poitevin, c'est grâce à ce club que j'en suis là ! » 
D'un énième coup d'œil dans le rétroviseur, Junior Armando Mendes exprime tout le bien qu'il pense des Dragons, où il a fait ses classes des U17 au National 3, après son arrivée dans la Vienne en provenance de Getafe. C'était il y a une éternité mais l'attaquant de nationalité espagnole mais Français de cœur -sa grand-mère habite Poitiers- n'a pas oublié. « C'est une ville que j'adore, je reviens voir les copains dès que possible pendant les vacances », esquisse le nouvel attaquant de la Jeunesse d'Esch, un club de 1^re division luxembourgeoise. 


« Je ne pouvais 
plus attendre... »

Depuis son arrivée en janvier, l'équipe a enchaîné les succès (5) et Junior a délivré 2 passes décisives et marqué 4 buts. « On est passé de la 11^e à la 5^e place au classement et nous sommes encore qualifiés en Coupe », commente Junior Mendes, pas dépaysé puisque son père vit au Bénélux et vient régulièrement l'encourager. S'il refuse de se projeter au-delà du printemps 
-« je suis concentré sur la fin de saison ici »-, l'ancien du Stade sait que ses performances attirent les regards et pourraient lui servir de tremplin. Mais son expérience avortée au Stade lavallois (Ligue 2) 
l'incite à la prudence. En Mayenne, malgré « la confiance de Sébastien Demaszeau (entraîneur de la réserve et ancien Poitevin, ndlr) », Mendes n'a pas réussi à s'imposer. « Je me suis blessé après mon deuxième match avec les pros en novembre 2022 et j'ai mis cinq mois à revenir d'une pubalgie. A mon âge, je ne pouvais plus attendre d'avoir 15-20 minutes en pro et de jouer l'essentiel du temps en N3... » D'où son départ « à l'aventure » en début d'année civile.


De son passage par Laval, Mendes retient ce que Sébastien Desmazeau lui a inculqué. « Il m'a appris l'exigence du haut niveau professionnel, le fait de me donner à chaque match et même à l'entraînement. J'ai vraiment passé un palier. » Jusque-là, l'attaquant « fan de Neymar et Dembelé » prend plaisir à voir jouer Manchester City en Ligue des champions, devant sa télé. Et si la Jeunesse d’Esch accédait à la compétition la saison prochaine, via les barrages de qualification ? L'intéressé sourit. « On va déjà chercher à finir dans les quatre premiers, on verra après ! »