mardi 24 décembre
L'édition de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Aux premières heures de l’envahissement de l’Ukraine par la Russie, des centaines de particuliers avaient fait acte de candidature auprès d’Ukraine libre pour héberger des déplacés. Deux ans plus tard, le téléphone de l’association sonne moins, les dons en vêtements ou en argent se raréfient. On est entré collectivement dans une nouvelle phase du conflit, où l’indifférence, au mieux, a pris la place de l’indignation, où le front de l’Est est passé au second plan derrière la guerre entre Israël et le Hamas. Dans le jargon journalistique, on parle de loi de proximité. Chacun, au fond, est revenu à son quotidien, et c’est d’ailleurs salutaire pour ne pas sombrer face aux désastres du monde. A quelle mobilisation faut-il s’attendre le 24 février sur la place Leclerc, théâtre de toutes les contestations ? Faute de réponse définitive, on se contentera de dire que les Ukrainiens d’ici sont à la fois forts et fiers de la résistance de ceux qui sont restés là-bas. Quelques hommes ont rejoint leur famille dans la Vienne, d’autres sont repartis vers leur mère-patrie. La guerre a inoculé un drôle de poison dans nos veines, l’antidote se trouve sans doute dans notre capacité à ne pas oublier.
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