mardi 24 décembre
C’est souvent le meilleur moyen de gâcher un repas de famille ou entre amis. Encore plus puissant que la politique et la religion, le sujet de l’éducation peut facilement cristalliser les tensions. Du menu de la soirée au choix de quitter la table, du portable auquel l’ado est accro à la façon dont il répond à ses parents, il y a mille raisons de se « fritter » entre adultes. Et encore plus si deux générations se côtoient parce qu’il est bien évident que le temps où les mouflets ne moufetaient pas était béni (sic). Plus sérieusement, le débat autour de l’éducation positive, lorsqu’il ne consiste pas à se jeter des anathèmes à la figure, recèle de trésors. Il fait appel à la fois à ce qu’on nous a transmis et à ce qui nous paraît, aujourd’hui, évident à appliquer. Mais comme pour beaucoup d’autres sujets, tout est question d’équilibre et de mesure. L’autorité suprême versus le laxisme crasse, le goût de l’effort versus l’oisiveté totale, le conformisme vestimentaire versus l’uniforme... Les excès sont à proscrire. Talleyrand ne disait-il pas que tout ce qui est excessif est insignifiant ?
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