Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
En près de trois décennies à la Caisse d’Epargne, entre Paris, Poitiers et la Tunisie, il a tout connu ou presque des rapprochements, fusions et rachats dans l’univers bancaire. Jusqu’à cet ultime mariage entre la banque Ecureuil et la Banque populaire synonyme, en 2010, de départ du groupe via un plan de sauvegarde de l’emploi. « Je me disais qu’il allait faire un peu frais dehors à 56 ans !, plaisante aujourd’hui Jacques Aimelafille. Je ne voulais pas rester inactif, de toute façon, je n’avais pas l’âge. » Alors le Poitevin a mis à profit son carnet d’adresses pour « transmettre, accompagner, aider » les jeunes entrepreneurs via le réseau Synergence de business angels. Et de fil en aiguille, ses contacts réguliers avec les banques, assurances et collectivités lui ont ouvert les portes de l’Agence PME, un satellite de la Région, encore Poitou-Charentes. « J’y ai été embauché en juillet 2013 avec comme mission de financer les entreprises en création ou en difficulté... » Après trois ans de mission et avant la fusion avec l’Aquitaine, Jacques Aimelafille a fait valoir ses droits à la retraite. Sans regret.
S’il a finalement réussi à raccrocher les wagons, l’ancien chef du service régional du financement des entreprises est ravi d’avoir terminé sa carrière « en poste » et non comme demandeur d’emploi. « Sur un plan psychologique, c’est plus réjouissant ! » Il adresse au passage une mention spéciale au monde associatif, véritable sésame pour « garder la main ». Du réseau Egee à Entreprendre pour apprendre, en passant par Offensiv’PME, Jacques Aimelafille a beaucoup donné de son temps et de son énergie. La preuve que « l’expérience est valorisable ». Message transmis aux directeurs de ressources humaines... « Les seniors sont indispensables aux entreprises », estime-t-il.
Le Smarvois admet que « se retrouver sur le marché du travail, c’est se poser beaucoup de questions, repartir un peu de zéro », mais nuance vite son propos. « Heureusement, cela ne concerne pas tout le monde. J’ai quand même l’impression que les compétences et l’expérience des gens sont davantage reconnues dans les petites structures que dans les groupes. » Jacques Aimelafille conseille toutefois à tous les quinquas de ne pas hésiter à se former. C’est pour lui l’une des clés du maintien en poste ou d’un retour vers l’emploi.
À lire aussi ...