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Pour le PB86, un dernier coup de collier
Sur la lancée de ses succès probants face à Roanne et à Rouen, le PB86 accueille Gries-Souffel ce vendredi. Il sera ensuite temps de souffler et de récupérer un effectif au complet.
« Le projet tient-il la route ? » Cette question, futurs propriétaires, agents immobiliers et autres courtiers se la posent avant la validation définitive de l’achat d’une maison ou d’un appartement. Il suffit alors de se tourner vers la banque afin de permettre à l’acquéreur de connaître ses capacités d’emprunt et de rassurer le vendeur. Plus facile à dire qu’à faire. Vraiment ?
« Avant tout achat, il y a des points à gérer, prévient Benjamin de Tugny, président de la Fnaim Vienne-Deux-Sèvres-Charente, première fédération des agences immobilières en France. Nous n’émettons aucun engagement sur un dossier sans la mise en place d’une garantie. Il faut avoir une certitude que l’offre est valable. Alors nous demandons aux clients de venir avec une attestation de la banque. » Avec l’augmentation des taux d’intérêt pour les crédits immobiliers (1% il y a quelques années contre plus de 4% en 2023), la multiplication des refus de prêt pour les ménages inquiète les vendeurs. Alors les professionnels réclament un document pour confirmer la capacité d’emprunt de l’acheteur, manière de montrer patte blanche. Ces fameux « plan de financement » ou « attestation de l’acquéreur » sont ainsi monnaie courante dans le secteur de l’habitat.
« Je demande toujours à mes clients de se rapprocher de leur banque », affirme Benjamin de Tugny, également dirigeant de l’agence Pierre, dans le centre-ville de Châtellerault. Pourtant, rien n’impose aux deux parties d’échanger une telle attestation. Ce document n’a même « aucune valeur juridique », confirme le professionnel de l’immobilier et représentant de la Fnaim : « C’est une simple recommandation pour avoir une certitude sur le dossier. Aujourd’hui dans mon cabinet, un compromis de vente sur deux n’a pas bénéficié d'études de faisabilité au préalable. Mais peu de dossiers ne vont pas au bout. » L’attestation de financement, une sorte de gagnant-gagnant.
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