Hier
Les ados ne décrochent pas seuls
Les ados passent des heures sur leur smartphone. Mais en ont-ils vraiment conscience ? Une étude originale menée à Poitiers démontre que l’autorégulation n’est pas naturelle.
Le préfet de la Vienne a passé une semaine (dernière) compliquée. La décision du tribunal administratif d’interdire les autorisations administratives de six bassines du secteur de La Pallu a sonné comme un premier camouflet pour le représentant de l’Etat. D’autant que Jean-Marie Girier s’est mouillé sans doute plus qu’aucun(e) préfet(e) avant lui dans le dossier, allant jusqu’à avancer la signature du protocole du bassin du Clain, quelques jours après les événements de Sainte-Soline. La deuxième polémique de la semaine sur la compagnie Arlette Moreau ne le touche pas personnellement puisque c’est la préfecture de région et la Drac qui sont dans le viseur de tous ceux qui tiquent sur la subvention sucrée à la troupe poitevine. N’empêche, le simple fait d’évoquer le contrat d’engagement républicain -manquement ou pas, telle est la question- ramène inévitablement un an en arrière. Une rentrée 2022 où un certain Girier Jean-Marie a mis la pression sur la Ville et Grand Poitiers pour qu’elles retirent leurs subventions à Alternatiba (Le 7 n°577), coupable de promouvoir des ateliers de désobéissance civile avec l’argent public. Là aussi, la décision du tribunal administratif sera scrutée à la loupe. Mais l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, par ailleurs très apprécié par les milieux économiques, sera-t-il encore en poste ?
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