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Pour sa deuxième saison en Nationale 1 après sa relégation, Grand Poitiers vise un podium dans la poule 2 de Nationale 1. Le club s’est renforcé avec l’arrivée de plusieurs éléments.
Après avoir relancé la dynamique l’année dernière en obtenant le maintien en N1, le Grand Poitiers hand 86 se montre plus ambitieux à l’orée de la saison 2023-2024. Après un premier succès sur Vernon-Saint-Michel samedi à Saint-Eloi (30-29), les Griffons se rendront samedi à Gien, dans le Loiret. Pour le coach Benoît Juin, l’objectif est clair : décrocher « le top 3 ou le top 5 » pour postuler la saison suivante à la Nationale 1 fédérale, l’antichambre de la Proligue (2e division). Et pour atteindre son but, l’effectif du GPH 86 a été largement renforcé.
« Notre groupe est composé de vingt-et-un joueurs. Cela va générer davantage de concurrence », se réjouit Benoît Juin. Parmi les nouveaux arrivants, se trouvent notamment l’arrière droit mahorais et ancien joueur du Hennebon-Lochrist Handball Housseine Anzilani(*), l’arrière gauche antillais Mathieu Diaz (ex-Gonfreville et Gien) ou encore l’ex-gardien de Cournon d’Auvergne Alexandre Ribeiro. Il succède à l’emblématique portier espagnol Ricardo Amerigo Fernandez. Il faut ajouter à ces trois renforts quelques nouveaux jeunes joueurs provenant du club ou du département.
Avec un groupe plus étoffé, Grand Poitiers a obtenu des résultats encourageants en pré-saison, avec une première victoire (41-37) en amical face à Limoges (N2) et une seconde contre Objat en coupe de France Fédérale (35-23) le 2 septembre. Et s’il y en a bien un qui se réjouit de cette reprise sportive, c’est Régis Débare. « J’ai hâte de regarder du hand ! » Le président du club devrait être servi puisqu’au-delà de la Nationale 1, toutes les catégories (410 licenciés) vont reprendre le chemin de la compétition dans les semaines à venir. Les moins de 11 et moins de 13 ans du Grand Poitiers hand 86 restent sur des titres de champions départementaux. La relève des Griffons est assurée.
Quid des féminines ?
L’équipe de Nationale 3 féminine part avec des ambitions plus mesurées. « Nous ne disposons pas d’un groupe très étoffé cette année », explique le coach Romain Etcheverry. Une situation qui a nécessité de faire « monter des jeunes joueuses du cru ». Quatre moins de 18 ans vont ainsi alimenter la réserve en prénationale. S’il souhaite assurer le maintien « le plus rapidement possible », Romain Etcheverry envisage de viser plus haut en fonction des résultats.
(*)Médaillé d’argent des Jeux de l’océan Indien avec Mayotte.
DR GPH86
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