Marque emblématique de la Vienne, les Maisons Raffin ont été placées en liquidation judiciaire hier par le tribunal de commerce de Poitiers. Le constructeur de maisons individuelles avait vu le jour en 1986. Ces dernières semaines, la PME s'est attachée à prévenir ses nombreux clients de la fin de son activité. "Entre 2021 et 2023, l'entreprise a été confrontée à une augmentation des coûts de construction de 30%, et de fortes pénuries de matériaux (tuiles, blocs Argi16, etc.) et de main-d'oeuvre.(...), explique dans le courrier le gérant Laurent Delaître. L'entreprise n'a pas répercuté ces augmentations de coût puisque le contrat de construction est à prix ferme. Elle a donc dû financer ces augmentations, ce qui a provoqué une forte dégradation de notre santé financière. Notre garant financier (CEGC), devant ces difficultés, nous a demandé de placer une somme de 200 000€ sur un compte séquestre en sa faveur pour accepter de continuer de nous assurer." Quant à l'assurance, elle a demandé à Maisons Raffin de ne "plus procéder au recrutement de nouveaux sous-traitants " et l'a informée "qu'elle n'assurait plus [ses] fournisseurs pour [ses] achats de matériaux". A cela s'ajoute un audit de l'entreprise réalisé fin juin invitant à demander la fermeture de l'entreprise. Il appartient désormais au garant financier, la Compagnie européenne de garanties et de cautions (CEGC), de prendre contact avec les clients de Maisons Raffin.
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Ward Hamoush. 22 ans. Réfugié syrien en France depuis 2016. En attente de la nationalité française. Ancien étudiant poitevin en musicologie. Donne des cours en Vendée. A raconté son parcours d’exil sur la scène du dernier TEDx Poitiers, l’autre samedi. Signe particulier : modèle d’intégration.
