Hier
L’Institut pour l’éducation financière du public vous livre chaque mois ses bons conseils. Cette semaine, focus sur le rachat de trimestres.
En cas de carrière incomplète, le rachat de trimestres permet d’accroître le montant de sa future retraite. Il est possible de racheter des trimestres manquants au titre des années d’études supérieures (validées par un diplôme ou effectuées après une admission à une grande école ou une classe préparatoire) et/ou des années incomplètes (qui n’ont pas permis de valider quatre trimestres : chômage non indemnisé, maladie…). Ce rachat de trimestres, ou « versement pour la retraite », est limité à douze trimestres au maximum.
Le coût du rachat d’un trimestre dépend de votre âge à la date du rachat -le prix d’un trimestre augmente avec l’âge-, de votre niveau de revenus professionnels et de l’option de rachat demandée. Le rachat de trimestres « au titre du taux seul » réduit ou annule la décote, pour permettre de s’approcher ou d’atteindre le taux plein. Le rachat « au titre du taux et de la durée » améliore le taux et augmente la durée de cotisation prise en compte pour le calcul de la pension du régime de base. Cette seconde option est plus onéreuse.
Le prix d’un trimestre, révisé chaque année, varie entre 1 055€ et 6 684€ selon la situation. Le coût peut être simulé sur l’espace personnel de son compte retraite sur le site www.lassuranceretraite.fr. Le paiement de ce rachat peut être étalé sur 1, 3 ou 5 ans selon le nombre de trimestres rachetés. Un échelonnement sur plus d’un an donne lieu à une majoration du coût annuel. Le rachat de trimestres est fiscalement déductible des revenus professionnels imposables.
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