mardi 24 décembre
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Les nuages s’amoncellent au-dessus de nos têtes et ce ne sont pas les dernières précipitations, certes abondantes, qui changent la donne. Selon les relevés du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), même si « les précipitations de mars et d’avril ont engendré des épisodes de recharge bénéfique », la situation demeure « peu satisfaisante sur l’ensemble du pays ». 68% des nappes restaient ainsi sous les normales mensuelles en avril. Ainsi, le BRGM anticipe-t-il un risque « très fort » de sécheresse dans la Vienne cet été. Ce n’est, hélas, pas une surprise dans un territoire considéré depuis trente ans en déficit de pluviométrie. Il n’en faudra pas beaucoup plus pour raviver la guerre de l’eau et de ses usages. D’autant que les « dégâts » occasionnés par un métabolite de fongicide -c’est le cas sur un forage de Cuhon désactivé depuis le 28 mars- ne rassurent pas. Au problème de quantité, faut-il désormais ajouter des difficultés sur la qualité ? Les experts semblent s’accorder sur une corrélation entre les deux données. A l’aube d’un été probablement encore très chaud, il n’y a rien de très réjouissant.
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