L’Europe côté pile

L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.

Depuis plusieurs années, Le 7 ouvre ses colonnes au Mouvement européen de la Vienne, dont le rôle consiste à mieux faire connaître les missions de l’Union européenne. Ainsi Philippe Grégoire a-t-il récemment disserté sur les bienfaits des universités européennes. Plus tôt, il avait évoqué en longueur les droits à la retraite pour les salariés, le conflit en Ukraine... Bref, que des sujets de notre quotidien dont on ne mesure pas tous les jours les imbrications à l’échelle du Vieux Continent. Les bénéficiaires de bourses Erasmus, les travailleurs détachés et, plus largement, tous ceux qui voyagent le mesurent beaucoup mieux que les autres. Quand on se compare, on se console, dit-on... Au-delà, l’Europe sert trop souvent de punching-ball, accusée de tous les maux. Reste que sans son aide financière, l’agriculture tricolore ferait grise mine et beaucoup de projets ne verraient jamais le jour. Une réalité demeure : on se méfie de ce qu’on connaît le moins, a fortiori quand des pays comme l’Angleterre -qui s’est retirée- et la Hongrie jouent contre leur camp.