Dans le troisième volet de leurs aventures cinématographiques, les Gardiens de la galaxie affrontent un généticien fou pour sauver l’un des leurs. A la tête de la saga depuis le début, James Gunn signe un baroud d’honneur réussi, enlevé et émouvant.
Steve Henot
Le7.info
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Pendant que leur leader pleure toujours la disparition de son grand amour, les Gardiens de la galaxie tentent de mener une vie paisible, à l’abri de toute menace. Jusqu’au jour où ils sont attaqués par un homme aux pouvoirs divins. Rocket est grièvement blessé dans la bataille, ses partenaires découvrent alors qu’un appareil greffé sur son cœur les empêche de le soigner convenablement. Pour espérer le sauver, ils n’ont d’autre choix que de partir aux confins de la galaxie, en quête de la « clé » qui désactivera ce système. Cette quête les mène sur la piste du Maître de l’évolution, un savant fou qui rêve de créer l’espèce parfaite.
Après plusieurs films Marvel autour du mutliverse, le volume 3 des Gardiens de la galaxie est un retour salutaire à la « simplicité ». Contrairement aux dernières productions de la franchise, il ne cherche pas tant à introduire de nouveaux concepts ou personnages pour le futur qu’à approfondir sa propre mythologie, ici les origines de Rocket, le raton-laveur génétiquement modifié. Certes, la formule action, humour et fan-service ne surprend plus, elle fait toujours son effet par la tendresse que manifeste à chaque plan le réalisateur pour son univers et ses héros. Et nul besoin d’être familier pour succomber à l’émotion -forte- de cet épisode pour le moins généreux. L’occasion notamment de parler d’eugénisme, de maltraitance animale et de ce qu’est « faire société »... A deux ou trois longueurs près, James Gunn signe une conclusion des Gardiens réussie, et son dernier Marvel. La franchise rivale DC Comics, qui s’est récemment attaché les services du cinéaste, s’en frotte déjà les mains…
Action de James Gunn, avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Karen Gillan (2h30)