Aujourd'hui
Dans la Vienne, le nombre de candidats au BNSSA est en baisse. Confrontées à un manque de maîtres-nageurs-sauveteurs, les structures privées comme publiques cherchent des solutions pour l’été.
« Vous êtes sportif, très bon nageur, mais vous n’êtes pas titulaire du BPJEPS AAN ? On s’engage à vous financer l’intégralité de votre formation ! » La proposition était écrite blanc sur bleu dans les flyers édités par le Futuroscope pour recruter les trente maîtres-nageurs sauveteurs qui seront nécessaires, à partir de juillet 2024, au fonctionnement de l’Aquascope, son futur parc aquatique. Dans un contexte de pénurie de professionnels, le Futuroscope a décidé d’anticiper en prenant en charge l’intégralité du parcours de formation au Creps de Poitiers. A la clef, un emploi à l’année. D’autres lieux de baignade fonctionnent uniquement l’été. Ou pas. Cette année, certains seront fermés comme les piscines de Naintré et Lencloître. « Cette décision est nécessaire à deux égards : réaliser des économies sur les consommations énergétiques et pallier la pénurie de maîtres-nageurs », expliquait début mars Grand Châtellerault.
Dans la Vienne, le Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) est délivré depuis le 1er janvier 2020 par Action Sauvetage, à Poitiers, et l’Association sportive châtelleraudaise de sauvetage et secourisme. La formation attire entre 12 et 15 candidats tous les ans à Châtellerault et autour d’une centaine à Poitiers où les chiffres sont en baisse. De 125 en 2016, le nombre de candidats est passé à 101 en 2020 et 86 en 2022. « Ce sont majoritairement des jeunes qui veulent se former pour être saisonniers », remarque Ophélie Chuteau. Les nouveaux diplômés se retrouvent l’été autour des bassins et plans d’eau de l’ex-Poitou-Charentes, mais « aussi dans les piscines pour des remplacements de congés, les vacances scolaires ou les week-ends », complète Pascal Le Rouge, de l’association châtelleraudaise. D’autres se destinent à Staps ou poursuivent vers le BPJEPS activités nautiques au Creps.
À lire aussi ...