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Très en vue depuis plusieurs semaines, l’intérieur Alexis Dargenton (2,03m, 28 ans) veut aider le PB86 à atteindre ses objectifs. Sans tirer la couverture à lui, question de personnalité.
La dernière fois qu’il a foulé le parquet éphémère de l’Arena Futuroscope, Alexis Dargenton n’a pas fait dans la dentelle : 15pts, 10rbds, 6pds et 30 d’évaluation. Hélas, sa prestation XXL face à Tours, à trois jours de Noël, avait été éclipsée par le revers de son équipe. La semaine passée, contre le leader Rouen (85-82, a.p.), l’intérieur martiniquais a récidivé, avec une première mi-temps incroyable, dans la lignée de ses dernières sorties abouties. Intronisé dans le cinq majeur par Andy Thornton-Jones, « Air Martinique » rend la confiance que son coach lui accorde. « Il veut que nous commencions les matchs de façon un peu plus agressive et je pense avoir le profil pour donner cette dynamique à l’équipe, faire passer un message fort... C’est une mission qui me tient à cœur. De manière générale, j’estime qu’on a un patron qui mène la barque et j’accepte ses décisions. » Le tout est asséné d’un ton calme et absolument pas revendicatif. Pas le genre de la maison.
« Laisser le jeu venir à soi »
Alex prouve au passage qu’il n’est pas qu’une arme de dissuasion massive (0,4 contre par match), cantonné aux tâches défensives. Et pourtant, à l’instar de ses coéquipiers, il est passé par toutes les émotions cette année. « Je n’ai pas forcément douté, mais j’attendais mon moment. L’équipe a été renouvelée, il y a eu de nouvelles options tactiques... » Du haut de ses 28 ans, il met en avant son « expérience » et sa capacité à « faire évoluer son rôle en fonction des besoins. On dit souvent de laisser le jeu venir à soi. Sur les derniers matchs, c’est ce qui s’est passé. Tant mieux ! » Dargenton ne revendique rien, il se fond parfaitement dans la masse, comme un vrai joueur de devoir.
En revanche, l’ex-Tourangeau reconnaît volontiers que « la montée en Pro B » a toujours été dans la ligne de mire du club, même lorsque les résultats et la manière oscillaient entre le passable et le médiocre (les lourds revers à Vitré et Chartres). De l’histoire ancienne. Sur une phase ascensionnelle, Poitiers est « déjà dans l’état d’esprit des play-offs » selon le numéro 26, avec un secteur défensif à la hauteur des ambitions. Il a connu une montée en Pro B avec Tours en 2021 et apprécie forcément le parfum des sommets. « On a mis la barre très haut la saison dernière, avec le record du nombre de victoires consécutives du club (14, ndlr), ça met la pression. » Cette jolie série était hélas intervenue un peu tôt dans la saison. Par expérience, Alexis Dargenton tient donc le discours de la sagesse. « Il faut y aller étape par étape, on verra ensuite quelle équipe on aura en face de nous au premier tour des play-offs. » En attendant, c’est match de gala à l’Arena. Et une nouvelle masterclass pour lui ?
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.