Objet bien-être par excellence, le spa séduit de plus en plus de foyers poitevins. Si les prix sont très variables, les fabricants cherchent tous désormais à rendre leurs produits les moins énergivores possible.
Et si la sécheresse précoce incitait les futurs acquéreurs d’une piscine à se tourner vers le spa ? Cette hypothèse paraît plausible pour Carole Proux, la gérante de L'Atelier du spa (ex-Phybris), à Poitiers. Evidemment, ce genre de bassins contient beaucoup moins d’eau, autour d’un mètre cube pour la plupart. « S’il est bien entretenu, inutile de le vidanger tous les trois mois comme le préconisent certains constructeurs, assure l’experte poitevine. Il est possible de ne vider l’eau qu’une à trois fois dans l’année. »
Sécheresse ou pas, le marché du spa se porte bien. Entre 8 000 et 10 000 équipements sont vendus chaque année, selon le site spécialisé guide-piscine.fr. S’il a d’abord séduit les seniors, le spa intéresse désormais aussi les 30-50 ans pour sa convivialité. « Les clients nous parlent à la fois du côté loisirs et du but thérapeutique de leur achat, reprend Carole Proux. Les buses de massage n’ont rien à voir avec les bains bouillonnants. Bien positionnées, elles soulagent les douleurs au dos, aux cervicales, agissent sur le drainage des jambes et luttent contre l’anxiété et les insomnies. »
Aucune étude scientifique n’est encore venue confirmer les bienfaits médicaux du spa, mais une chose est sûre, « l’essayer, c’est l’adopter ! »
Spa de nage
à contre-courant
Certains pourront être tentés par les modèles gonflables commercialisés à partir de 300€. Attention toutefois, ils résistent mal à l'usure du temps (et des griffes de chat). Des modèles en fibre de verre ou en carbone, comme les paddles, s’avèrent plus solides pour un prix de départ autour de 1 500€. Mais si on souhaite acquérir un spa en dur qui reste en place toute l’année, le prix peut rapidement grimper jusqu’à 30 000€ tout-équipé. D’autant qu’il faut intégrer le tarif de la livraison, parfois effectuée à l’aide d’une grue.
Les modèles ont bien évolué depuis l’invention du spa par l’américain Roy Jacuzzi en 1968, le procédé est donc désormais bien maîtrisé. Les innovations se font rares. « Les fabricants cherchent maintenant à réduire la consommation énergétique des produits en améliorant l’isolation, la couverture isothermique ou l’efficacité des pompes de filtration »,
souligne Carole Proux. Parmi les nouveautés, le spa de nage avec contre-courant, qui peut atteindre 6 mètres de longueur, se fait une place sur le marché (cf. repères). D’une manière générale, lumière, musique, appui-tête, aromathérapie viennent enrichir l’expérience client. Il est même possible désormais de commander à distance la température, la puissance des jets, le système audio ou de contrôler l’eau et les filtres…
Spa de nage, entre sport et détente
Pratiquer la natation dans son jacuzzi, c’est possible ! On appelle cela un spa de nage. Le concept ? De puissants jets situés à l’une des extrémités du bassin provoquent un courant contre lequel le nageur doit lutter. Assez peu répandu, ce produit est proposé dans tous les catalogues des re- vendeurs poitevins. Les dimensions peuvent varier de quatre à six mètres de long et jusqu’à 2,50m de large. C’est un com- promis satisfaisant si l’on n’a pas la place suffisante pour une piscine. En revanche, la profondeur moyenne se situe entre 1,30m et 1,50m, c’est pourquoi ce spa est encastré dans la plupart des cas. Il existe un modèle « mono bassin » plus compact dans lequel un espace est également dédié aux massages. Mais pour un usage familial, mieux vaut privilégier les modèles « bi-zones », histoire d’éviter les éclaboussures ! Le bassin de nage est alors séparé du jacuzzi traditionnel équipé d’une multitude de buses de mas- sage pour le dos, les cervicales ou encore les jambes. Côté tarifs, comptez de 20 000 à 35 000€, livraison comprise.
crédit photo - Phybris