Caen un cran au-dessus

Dans un match assez cadenassé, le PB86 a couru après le score pendant quarante minutes, sans jamais réussir à revenir sur Caen (59-66). Frustrant.

La montagne accouche parfois d'une souris et ce "sommet du bas de classement" de la poule A -le 10^e contre le 9^e- s'est plus transformé en partie d'échecs qu'en feu d'artifice offensif. A dire vrai, la victoire étriquée (59-66) du Caen Basket Calvados ne souffre aucune contestation. Dans le sillage du duo Blanc-Awich (43pts), le CBC a fait acte d'autorité d'entrée, reléguant son hôte à douze unités après 7 minutes. A ce moment-là, on a craint que la soirée ne soit très très longue et légèrement crispante... Mais Chambre et ses coéquipiers ont réagi, plutôt bien d'ailleurs, sans toutefois qu'on les sente en capacité d'inverser le rapport de force. Et ce d'abord parce qu'il aurait fallu qu'ils aient davantage d'adresse (36% à 4/19 à 3pts) et perdent moins de ballons (17) dans les moments cruciaux. Coulibaly (15pts, 6 fautes provoquées, 13 d'évaluation) et Pontens ont pourtant réussi à ramener leur équipe dans un troisième quart-temps fort mal engagé (33-47, 24^e). Mais il a toujours manqué un lancer franc, une passe mieux assurée ou un missile à longue distance pour vraiment inquiéter le CBC. A contrario, Blanc et Awich n'ont pas tremblé à l'heure de planter les dernières banderilles dans le dos de leur victime. A une minute de la fin, le coup était même encore jouable, mais le hold-up ne s'est pas produit. Mené pendant quarante minutes, Poitiers a fini par perdre les armes à la main. Espérons qu'Andy Thornton-Jones et ses joueurs seront plus inspirés à Rouen mardi. "On a manqué d'un peu de dureté au début du match, concède Marius Chambre, mais j'ai vu une équipe qui s'est battue, qui n'a rien lâché. Il faut s'appuyer sur notre performance défensive à Rouen dans un match qui risque d'être assez similaire." Ce sera de nouveau sans Courtney Stockard, pigiste de Marcus Relphorde, qui doit passer des examens médicaux. 

DR Sly Sly Sport