mardi 24 décembre
Les Cactus Riders viennent de fêter la sortie de leur deuxième album, à l’occasion d’un concert à la Rotative de Buxerolles. Habitué aux reprises de standards du rock des fifties, le groupe poitevin planche désormais sur des compositions originales.
Certains sont venus d’Angoulême ou encore de Vendée. Vendredi dernier, pour célébrer la sortie de leur deuxième album studio, les Cactus Riders ont eu plaisir à retrouver à la Rotative de Buxerolles leurs « fleurs de cactus », comme ils ont pris l’habitude de nommer leurs plus fidèles suiveurs. « Ils se connaissent même entre eux ! », sourit Andolin Vermillet, à la contrebasse.
Il faut dire que le quatuor poitevin a le don de faire voyager son public, en chansons, dans l’Amérique des années 50. Le groupe s’est formé en 2016 autour du répertoire rockabilly, d’Elvis Presley à Jerry Lee Lewis, en passant par Chuck Berry. Des standards que les Cactus Riders exhument sur scène avec l’ambition de « faire danser les gens ». Et aussi de faire découvrir des artistes américains moins connus outre-Atlantique, comme Jack Scott. « Le rockabilly a toujours été présent dans la pop culture -dans Retour vers le Futur par exemple-, mais reste très peu représenté dans le paysage musical, observe Andolin. C’est un style qui plaît, des chansons toujours très positives, bienveillantes. » Et Benjamin Renaud, d’ajouter : « Toutes les générations viennent nous voir jouer. »
Des compositions originales à venir
Comme la plupart des formations rockabilly de l’époque, les Cactus Riders se composent d’une guitare (Benjamin Renaud), d’une batterie réduite à une caisse claire, d’une grosse caisse et d’une cymbale (Caryl Marolleau), d’une contrebasse (Andolin Vermillet) et d’un piano droit (Vincent Dacquet). A ceci près qu’il n’y a pas un chanteur, mais quatre ! Avec, pour ajouter à l’aspect vintage, « toujours un slapback (écho très court, ndlr) sur les voix », précise Benjamin. Et pour que la nostalgie fonctionne, les musiciens mettent un point d’honneur à soigner leur look. « Même si on n’est pas des puristes, s’empresse de nuancer le guitariste. On ne fait pas une reconstitution historique. »
Chaque année, les Cactus Riders assurent entre quarante et soixante dates dans le Grand-Ouest. Outre les concerts en salle, le groupe se décline en « vocal quartet », une formule déambulatoire a capella avec l’accompagnement d’une guitare qui est souvent jouée au Futuroscope. Au printemps, il sera en résidence au musée Sainte-Croix pour travailler son spectacle de rue avec l’aide d’un metteur en scène. En parallèle, les quatre compères vont plancher sur un nouvel album -toujours en autoproduction-, non plus composé de reprises mais de compositions originales. Certaines d’entre elles ont notamment été jouées à Buxerolles. « On a envie d’évoluer vers autre chose, de proposer un truc à nous », confie Caryl. A l’image de Dancing on Fire, morceau inspiré par l’incendie qui a marqué une date du groupe ! La suite est prévue pour 2024. Ou à découvrir lors des prochains rendez-vous des Cactus Riders.
DR - Marie Line BroageÀ lire aussi ...
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