Projetés dans le monde subatomique, les super-héros Ant-Man et la Guêpe font face à un maître du temps aux sombres desseins. Le trente-et-unième film Marvel nous embarque dans une aventure certes enlevée, mais à l’intérêt assez limité.
Steve Henot
Le7.info
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Scott Lang, alias Ant-Man, mène une vie paisible depuis qu’il a sauvé le monde de Thanos aux côtés des Avengers. Et passe, enfin, un peu plus de temps avec Cassie, sa fille, qui se passionne pour le domaine quantique. Mais lors d’une réunion de famille, l’adolescente commet une erreur de manipulation qui plonge toute sa famille dans le monde subatomique. Un monde que tous découvrent en crise, menacé de destruction par un maître du temps aux pouvoirs surpuissants.
Après Spider-Man et Doctor Strange, c’est au tour d’Ant-Man et de la Guêpe de partir explorer le multivers, ces fameuses réalités parallèles qui inspirent nombre de superproductions actuelles. La recette Marvel -rythme enlevé, action et effets spéciaux à profusion- demeure très efficace mais ici, peine à convaincre. Parce que le récit -en pilotage automatique- n’est jamais à la hauteur des enjeux qu’il prétend poser. Les personnages, comme le spectateur, subissent l’action, sur un rail, sans pouvoir prendre la réelle mesure de ce qu’il se joue autour. Tout va trop vite et apparaît bien trop évident, facile, pour susciter l’émotion. A l’image de Cassie, super-héroïne sans vraiment passer par la case apprentissage. On ne retient finalement de ce bref séjour dans la dimension subatomique que l’introduction de nouveaux personnages (Cassie donc et le charismatique Kang), qui prépare le terrain à la prochaine « phase » de films. Comme un aveu qu’il n’y a plus grand-chose à raconter sur Ant-Man et la Guêpe… Un Marvel de transition, franchement anecdotique.
Science-fiction de Peyton Reed, avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas (2h01)