Il promeut le rap underground

Avec d’autres terminales du LP2I de Jaunay-Marigny, Ilias El Amri vient de mettre en ligne le site humanhitdrop.fr, consacré au rap underground. Une passion pour le Poitevin de 18 ans.

Au lycée pilote innovant international (LP2I), c’est bien connu, les élèves bénéficient d’une grande autonomie. Et les activités complémentaires de formation (ACF) peuvent même les amener à allier travail et plaisir. Ilias El Amri a rejoint l’établissement en terminale pour la spécialité humanités, littérature et philosophie. Le Poitevin ne « regrette pas son choix », au contraire, d’autant qu’il vient de faire aboutir un projet qui lui tenait à cœur : la mise en ligne du site humanhitdrop.fr consacré au rap underground. Autrement dit, à tous ceux qui ne passent pas forcément en boucle sur les radios commerciales mais « font du bon son ». Le portail contient déjà pas mal de contenus, dont un article sur la slay. Quèsaco ? « Un nouveau style importé des Etats-Unis et pas forcément abordable à la première écoute ! », 
répond Ilias. 


Humanitdrop ne vient pas de nulle part. Un compte Instagram avec des bios d’artistes, des extraits d’albums et d’autres contenus compte près d’un millier d’abonnés et un compte Twitter sert à relayer l’actu courante autour de La Fève, thaHomey, 8ruki, Luther ou encore Femtogo. Car depuis 2017, en parallèle de l’ACF, l’association Human It se charge de soutenir les lycéens, ex et futurs, dans leurs desseins. Des concerts ont déjà eu lieu sous son égide, dont un au Confort moderne le 21 janvier avec entre autres le Marseillais Ben.C. Ilias, Pierre, Colin, Sam et les autres ne s’interdisent pas de récidiver. De même qu’ils travaillent sur une mixtape avec le label French Light records, à paraître « dans deux à trois mois ». 


« Le rap underground est hyper-innovant avec des associations rock-rap, pop-rap, R&B-rap, c’est une partie cachée de l’iceberg. » Le futur journaliste est tombé dedans à l’adolescence, « marqué par Luv Resval ou Freeze Corleone », et ambitionne désormais d’« ouvrir l’esprit » de ses contemporains. Lui-même écrit quelques textes, « mais rien de sérieux », relativise l’ancien pensionnaire du sport-études tennis de table. 
« On va voir... » Reste que 
« l’espace de liberté » qu’offre le rap le comble. 


Plus d’infos sur humanhitdrop.fr, 
Twitter et Instagram humanhit_drop.