Aujourd'hui
Les indices se recoupent. Empreintes digitales, ADN… Tout porte à croire que Pierre, 25 ans, doctorant en mathématiques, est bien l’auteur de l’assassinat du président de l’université retrouvé pendu dans la cathédrale de Poitiers, le 1er mars.
Durant la perquisition menée au domicile du suspect, les officiers de police judiciaire ont découvert un médicament contenant du benzodiazépine, la même substance qui a servi à endormir le président.
Son mobile ? Les enquêteurs en sont convaincus, le doctorant n’a pas supporté d’avoir été écarté de la liste des futurs moniteurs, la première marche vers un poste d’enseignant-chercheur. Le Graal. Il a donc décidé de se venger. Reste une inconnue. De la poudre a été retrouvée sur le lieu du crime. Grâce à une technique d’observation appelée Microscopie électronique à balayage (MEB), les physiciens du NCIES l’ont identifié comme provenant d’une arme à feu semblable à celle récupérée chez le suspect. En outre, la même poudre a été recueillie sur une veste pendue dans le dressing de Pierre. Incontestable. Mais sur qui, Pierre, a-t-il pu tirer puisque le président a été poignardé ? La réponse sera donnée par l’ordinateur personnel du suspect. Les mathématiciens du NCIES ont analysé son disque dur et décrypté une série de courriels. Stupéfaction. Pierre et son directeur de thèse avaient prémédité l’enlèvement du président. Devant le juge d’instruction, ce dernier a assuré qu’il souhaitait simplement lui faire peur avant de dénoncer l’acte sordide de l’étudiant. Et c’est en tentant de l’empêcher que le coup de feu serait parti.
Les deux prévenus ont été mis en examen pour assassinat et complicité. Devant la cour d’assises, ils encourront à la perpétuité.
Le laboratoire de mécanique et de physique des matériaux (LMPM), le laboratoire d’études aérodynamiques (LEA), le Phymat ainsi que le laboratoire de mathématiques et applications (LMA). Retrouvez les détails de l’enquête sur http://nciespoitiers.free.fr
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