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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Vous avez découvert la Ligue 1 avec Rennes en 2021-2022 (20 apparitions), six ans après avoir intégré le centre de formation breton. Vous avez été patient…
« En 2020, on était trois à mon poste et je n’avais pas beaucoup de temps de jeu. Avec mon agent, on pensait alors que c’était le moment opportun d’être prêté. Je suis venu pour aider Bastia, ils étaient en tête de National. J’ai vécu six mois au combat. J’ai pu montrer ce que je valais et j’ai répondu à certaines attentes (13 matchs, 1 but et 2 passes décisives). Ça m’a fait grandir, m’a coupé de Rennes où j’évoluais depuis six saisons. Derrière, j’ai prolongé dans mon club formateur (jusqu’en 2025) et je mesure un peu plus la chance qu’on a d’évoluer ici, dans de belles infrastructures. »
Vous avez fait vos gammes au Stade poitevin FC, chez les jeunes. Quels souvenirs gardez-vous de ces années ?
« Je suis souvent à Poitiers, c’est comme si je n’étais pas parti ! Ma famille et tous mes amis sont là-bas, j’y retourne dès que j’ai un moment. Je n’oublierai jamais d’où je viens. Au Stade poitevin, il y avait une très bonne ambiance, familiale, aussi parce qu’on avait la chance de beaucoup gagner. On avait de bons coachs qui nous ont fait progresser rapidement, comme Thomas Gautier, Pascal Picard, Yassine Tahoune… Je n’ai que des bons souvenirs. »
Chose étonnante, le Stade rennais vous avait signé en tant qu’attaquant et vous voilà défenseur chez les pros…
« A Poitiers, j’ai surtout joué en tant que « 8 », j’étais polyvalent. J’ai signé à Rennes en tant qu’avant-centre, car c’est à ce poste que je jouais au pôle espoir de Châteauroux. Cédric Vanoukia (alors coach du centre de formation rennais, ndlr) pensait que j’avais les qualités pour jouer latéral. Je l’en remercie aujourd’hui car je m’épanouis à ce poste. Mon but à Larnaca (1-2) ? Je suis un défenseur avec un gros potentiel offensif, ça ne se perd pas ! »
Votre père était footballeur professionnel, vos frères sont également dans le foot… Les Assignon, c’est une saga familiale ?
« On est une famille très sportive, c’est dans les gènes ! Ma mère a aussi fait du handball à haut niveau. Depuis que je suis bébé, j’ai un ballon entre les pieds. Je suis fier de mes petits frères, ils avancent, progressent et ont eux aussi des ambitions. Logan joue à Neuville en N3, Kenny va grandir au centre de formation de Rennes… On n’en a pas encore parlé avec lui car il ne l’intégrera que dans six mois. Mais je veux qu’il découvre par lui-même, qu’il puisse faire sa propre carrière. »
Quels ont été vos modèles ?
« Je n’ai pas vraiment d’idole car j’ai mis du temps à aimer regarder du foot. En grandissant, je me suis reconnu en Hamari (Traoré, dont il est la doublure au Stade rennais), je l’ai pris en exemple. Il est comme un grand frère pour moi, m’apporte beaucoup, il m’encourage tout le temps… Sinon, à mon poste, Reece James de Chelsea est pour moi un très bon joueur. »
Quels sont vos objectifs sur cette deuxième partie de saison ?
« Sur le plan collectif, on va essayer d’aller chercher une Coupe d’Europe, si possible la Ligue des Champions, la plus belle ! Pour y parvenir, il faut qu’on continue notre série de matchs sans défaite (17 matchs avant la défaite à Reims, le 29 décembre). A titre personnel, je veux toujours travailler, à tous les niveaux, régler les moindres détails… Par exemple, améliorer mon taux de réussite dans la dernière zone, être plus appliqué et plus lucide dans le dernier geste. Aujourd’hui, les latéraux ont besoin de statistiques. Je suis toujours en apprentissage et je le serai toute ma carrière. »
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