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Cet hiver, l’association Ukraine libre collecte toujours des fonds et des biens à Poitiers pour les civils en proie à la guerre et au froid glacial. Une soirée caritative est prévue le 7 janvier.
Plus que jamais, les Ukrainiens restés au pays ont besoin cet hiver d’argent, de médicaments et de vêtements chauds. Depuis presque dix mois, la guerre déclenchée par la Russie fait rage. Le froid et les coupures incessantes d’électricité dégradent un peu plus chaque jour les conditions de vie sur place. « Les bombardements et les destructions continuent, souligne Boghdan Sauveur, coordinateur de l’association Ukraine Libre à Poitiers. C’est le message que nous rappelons sur les marchés de Noël et à chacune de nos actions. »
Tous les samedis de décembre, des bénévoles vendent des gâteaux ukrainiens sur la place Alphonse-Lepetit à Poitiers. Au siège de l’association, au 18 rue Magenta, les Poitevins peuvent déposer des sacs de couchage et des lampes torches rechargeables. Et puis le 7 janvier 2023, une soirée caritative sera organisée à l’espace Martin-Luther-King, dans le quartier de Saint-Eloi, à partir de 18h30. Au programme, des spécialités culinaires ukrainiennes comme les « varenyk », qui ne sont pas des raviolis contrairement aux apparences, et des chants traditionnels appelés « kolyadka ». La « participation proposée » est de 20€ par adulte et 10€ par enfant. Réservation indispensable avant le 25 décembre.
Il y a les Ukrainiens toujours sur place et leurs compatriotes exilés. Selon les derniers chiffres de la préfecture, près de 860 d’entre eux, arrivés après le début de la guerre, vivent encore dans la Vienne. Pour eux, le temps paraît long. « Ce sont surtout des femmes et des enfants inquiets parce que leur mari et leurs parents sont restés au pays », reprend Boghdan Sauveur. Beaucoup ont trouvé un emploi temporaire souvent moins qualifié que leur métier d’origine. « Dans notre culture, c’est impossible de rester sans travailler. » En revanche, la précarité des logements et les difficultés à se déplacer compliquent toujours leur vie.
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.