Jonathan Jeanne : « J’ai beaucoup appris à l’Insep »

De retour de blessure, Jonathan Jeanne 
(2,18 ans, 25 ans) espère aider le PB86 à enchaîner ce mardi face au Pôle France. L’occasion de se plonger dans ses années de formation à l’Insep.

Ses sensations
« Elles sont très bonnes, j’ai été arrêté un peu plus de quatre semaines^(*). J’ai travaillé sur mon genou mais je ne veux pas presser le pas, je dois y aller progressivement. Pendant mon absence, j’ai observé le jeu de l’équipe pour voir ce qu’il nous manquait et ce que je pourrais améliorer à mon retour. Ça m’a paru long mais j’ai essayé de positiver. »

Son début de saison moyen
« Il m’a manqué beaucoup d’agressivité au rebond, plus de dissuasion défensive et de l’énergie en attaque. Je dois évidemment faire mieux. » 


La dernière ligne droite avant la trêve
« Il nous reste quatre matchs avant Noël, ce sont des matchs très importants pour notre confiance en tant que groupe. C’est important pour avoir une meilleure année 2023. Il ne faut pas sous-estimer les équipes qui sont derrière nous, il faut rester concentré. »

Son passage par l’Insep
« Ce sont mes années d’adolescent. J’ai beaucoup appris en tant que basketteur et en tant qu’homme. D’ailleurs, j’étais un peu nostalgique lorsqu’on a joué le Pôle France en octobre. Il se passe beaucoup de choses entre 15 et 18 ans ! On s’est bien occupé de moi là-bas. Jouer face au Pôle France permet de se remémorer les bons moments. »

Un dur apprentissage
« Quand je suis arrivé à l’Insep, je n’avais pas pour but de faire carrière dans le basket. Je découvrais vraiment ce sport. Il y a eu beaucoup de travail individuel, technique et physique. Et plus les années sont passées, plus je me suis rendu compte de mon potentiel. Enchaîner les défaites, quand tu es jeune, ce n’est pas évident, mais il y a quelque chose à apprendre dans toute situation. »

Ses performances
« Par la grâce de Dieu, j’ai eu la chance de faire quelques belles prestations (plus de 20pts contre Tarbes-Lourdes, Rueil et Get-Vosges, ndlr) contre des joueurs qui avaient dix ans de plus que moi. C’est plaisant de montrer que tu peux rivaliser. »

Des amitiés solides
« J’essaie de garder contact avec pas mal de joueurs que j’ai côtoyés là-bas. Grégory Bengaber (Kaysersberg), Stéphane Gombauld (Nancy), j’étais déjà au Creps avec eux. Bathiste Tchouaffé (Boulazac), je suis en lien. Luc Loubaki (Lille) aussi... On était un peu foufou, on a en plus vécu des campagnes communes avec l’équipe de France. »


^(*)Victime d’une contusion osseuse à Lorient (22 octobre) après un choc avec un adversaire, il a repris face aux Sables mardi 29 novembre.

DR Solotiana