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Passionnée de danses de salon, Sophie Gros s’est donné un an, avec d’autres, pour organiser le premier « bal des Poitevines » dans un lieu « magique ». Mais d’ici là, de nombreuses étapes restent à franchir.
On peut être ingénieure en mécanique, plancher sur les systèmes de défense des navires de guerre et apprécier les danses de salon. La preuve avec Sophie Gros. C’est même à l’Ensma, l’école d’ingénieurs de la Technopole du Futuroscope, au sein d’une association étudiante, qu’elle a découvert cette pratique. « J’aime les danses de couple académiques comme la valse ou le tango avec des pas à respecter, c’est mon côté rigoureux », souligne l’intéressée.
La Disséenne a continué à prendre des cours avec son mari. Son rêve ? Participer à un bal majestueux où règneraient « élégance et raffinement ». Lorsqu’elle a enfin osé s’inscrire au « bal des Parisiennes » dans la capitale, le Covid a tout annulé. « J’aimerais un bal comme dans Sissi Impératrice, ajoute Sophie Gros. D’ailleurs, à Vienne c’est une véritable tradition, chaque corps de métier a son bal. » Dans la Vienne en revanche, ce genre d’événement n’existe pas. Alors l’ingénieure a décidé de l’inventer. Une page consacrée au « bal des Poitevines » est d’abord apparue sur Facebook. « Grâce à cela, je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule à avoir la même envie. » Une première rencontre dans la « vraie vie », le 16 novembre, a réuni une dizaine de personnes. Une association a été créée. Et aujourd’hui, une trentaine de passionnés sont prêts à se lancer dans l’aventure.
Des stages de danse
« Notre objectif, c’est novembre 2023. » L’échéance est fixée. Restent quelques obstacles à lever. D’abord trouver un « lieu magique » assez grand pour accueillir deux cents personnes. Un château par exemple. Puis choisir un traiteur aussi pour servir un menu gastronomique. « Nous voulons un événement haut de gamme qui en met plein la vue avec des costumes et des robes, pas un rendez-vous pâté-rillettes dans une salle des fêtes. J’aime bien mais ça existe déjà ailleurs ! » Pour les habits de lumière, cette couturière émérite à la tête d’une petite auto-entreprise à Dissay, possède de nombreux modèles. Au cours de l’année, Sophie souhaite organiser un ou deux bals plus modestes, histoire de se rôder. Elle cherche aussi un prof de danse afin de proposer des stages le week-end. L’appel est lancé.
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lundi 23 décembre