Le 7 vous propose cette saison encore une chronique autour de l’étiopathie, en collaboration avec Guillaume Galenne(*), également ostéopathe.
Les règles douloureuses concernent 50 à 70% des adolescentes, de manière permanente ou occasionnelle, sans compter les femmes adultes fécondes. Bien qu’elles soient le plus souvent sans gravité, celles-ci pèsent sur le moral de ces femmes qui se sentent incomprises et qui tendent pour certaines à modifier leurs activités tant elles en sont incommodées (repos forcé, absentéisme scolaire et professionnel). L’utérus, qui lors de chaque cycle se débarrasse d’une partie de sa muqueuse (règles), peut souffrir d’un ralentissement veineux pelvien (congestion veineuse). Cette congestion peut provenir d’un problème mécanique au niveau des vertèbres dorsales basses, des lombaires et/ou du bassin provoquant un spasme artériel sur le territoire utérin, mais aussi possiblement celui de la vessie et du colon. Cela peut entraîner cystite, colite, hémorroïdes, ballonnements... Etant congestionné, l’utérus manque d’oxygène (hypoxie) provoquant des douleurs intenses à type de contractions. Le rôle de votre thérapeute sera de vérifier l’état mécanique vertébral afin de s’assurer d’une bonne mobilité articulaire, puis il drainera localement la partie pelvienne. Les règles douloureuses sont vues quotidiennement en cabinet et nécessitent le plus souvent quelques séances.
(*)Diplômé de la Faculté libre d’étiopathie, après six ans d’études, Guillaume Galenne a créé son propre cabinet en septembre 2017, à Jaunay-Marigny. Contact :
guillaume-galenne-etiopathe.fr.