![Un tract du RN distribué avec le magazine du Département, la collectivité porte plainte](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/6685477e315cb.jpeg)
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Qui ne s’est jamais senti bridé à l’instant de rédiger un mail, une lettre de motivation ou un courrier officiel, par l’angoisse d’une expression approximative ? Votre orthographe n’est pas sûre ? Et alors ! Il n’est jamais trop tard pour apprendre. Gageons qu’avec cette nouvelle chronique, certains doutes finiront par être levés et les fautes grossières oubliées. Premier éclairage : la confusion entre l’indicatif futur et le conditionnel présent…
De toutes les bourdes commises à l’écrit, notamment dans les échanges de mails, celle-ci est sans nul doute la plus fréquente. Quand doit-on écrire « j’irai », quand « j’irais » ? Où mettre un « s », où s’en abstenir ?
Avant de vous arracher les cheveux, posez-vous la bonne question : comment s’écrirait le verbe choisi, non plus à la première personne du singulier, mais à la première du pluriel ?
Essayez donc pour voir : « j’irai » donnera « nous irons », « j’irais » se transformera en « nous irions ». Vous voyez mieux la distinction ? Dans le premier cas, « j’irai » (sans « s »), est un futur de l’indicatif, marquant une « action qui, à l’instant où l’on parle ou écrit, est encore à venir ». Deuxième exemple : « Samedi, nous irons (j’irai) faire les courses » = futur (le fait est « certain »).
Dans le second, « j’irais » (avec un « s ») est un présent du conditionnel, traduisant en l’occurrence « une action dont la réalisation n’est pas certaine ». Troisième exemple : « Samedi, nous irions (j’irais) bien faire les courses, si tu nous donnais un peu d’argent » = conditionnel (le fait est « possible »).
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