mardi 24 décembre
L’école Charles-Choisie de Montamisé a testé et définitivement adopté une deuxième ligne de self dans son espace restauration. Une solution rare en primaire qui permet d’offrir aux enfants une pause déjeuner sans stress.
Spontanément, l’équipe municipale de Montamisé a d’abord pensé à une extension de la salle de réfectoire de l’école primaire Charles-Choisie. « Nous avions le sentiment qu’il n’y avait pas suffisamment d’espace pour les enfants, qu’ils subissaient un stress, un manque de temps pour déjeuner… », explique l’adjointe à l’Enfance-Jeunesse Françoise Aubry. Mais construire sans certitudes sur la démographie future et alors même que l’établissement respecte le ratio enfant par m2 préconisé… L’élue et le directeur général des services de la mairie François Chaine ont préféré solliciter André Angotti, directeur du cabinet Cegecom, pour envisager une réorganisation de l’espace restauration. Jusque-là, la démarche n’a rien d’original. La solution, elle, l’est : l’installation d’une deuxième ligne de self. « La problématique était la suivante : comment agrandir une pièce sans bouger les murs ? » Pour y répondre, le consultant, fréquemment sollicité par des collectivités pour réaménager des espaces, s’est entretenu avec la responsable du périscolaire Emily Meunier et les personnels afin de recenser leurs contraintes de service et élaborer un plan qui respecte à la fois le rythme des enfants et le temps contraint de la pause méridienne.
180 000 € d’économie
Testé et affiné l’an dernier, le dispositif a été pérennisé à la rentrée avec du matériel flambant neuf. Parallèlement, les flux ont été repensés et l’organisation optimisée pour favoriser le débarrassage des plateaux et le tri des déchets. « Cela nous a permis de passer trois classes supplémentaires en vingt minutes de moins, résume François Chaine. Les élèves de grande section déjeunent désormais avec ceux de l’élémentaire. » Malgré une baisse des effectifs à la rentrée, l’école accueille neuf classes en élémentaire et cinq en maternelle, soit 314 élèves. Chaque jour, 300 repas sortent de la cuisine de Franck, le cuisinier, et son second Jonathan. 300 repas à consommer en 1h45… et en toute sérénité désormais !
Cerise sur le gâteau, le coût total de l’opération, étude comprise, s’élève à « environ 25 000€, avance François Chaine, soit pour la commune une économie de 180 000€ par rapport à une extension des bâtiments. »
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