Il a appris la nouvelle la veille des championnats de France de cyclisme, à Cholet. Valentin Ferron n’a pas été retenu par son équipe, TotalEnergies, pour participer au Tour de France 2022, qui a démarré vendredi. Une déception, forcément. « La direction sportive m’a dit que la sélection était dure à faire chaque année et qu’elle avait dû faire des choix. Je n’ai pas eu plus d’explications », confie le Poitevin, dont le profil a été jugé peu compatible avec la stratégie mise en place sur ce Tour.
Certes moins attendu que d’autres concurrents laissés sur le bord de la route (Alaphilippe, pour ne citer que lui), le coureur formé à l’Union vélocipédique poitevine avait pourtant de bonnes raisons de croire en ses chances cette année. « Je ne suis pas déçu de moi-même, j’ai fait ce qu’il fallait pour en être. » Notamment le 10 juin dernier, où Valentin Ferron s’est imposé sur la 6e étape du Critérium du Dauphiné. Un premier succès en World Tour qu’il n’a pas volé. « Pour moi, il a bien roulé toute la journée, bien collaboré, alors qu’il y en a qui ont compté leurs coups de pédale », louait Warren Barguil, l’un de ses compagnons d’échappée, à l’arrivée.
Voilà plusieurs mois que le Poitevin de 24 ans monte en puissance. Avant de décrocher la « plus belle victoire » de sa jeune carrière, il a obtenu deux podiums au mois d’avril, lors de la Route Adélie (3e) et de Paris-Camembert (2e). « Au début, j’étais dans des échappées, puis je commençais à jouer un peu la victoire, à faire des podiums, évoque-t-il. On va compter de plus en plus sur moi pour gagner des courses. » Même s’il est arrivé chez les pros en pleine crise sanitaire (seulement 41 jours de course en 2021, déjà 39 depuis le début d’année), le cycliste observe une « une progression linéaire » sur ses trois saisons.
De retour à l’entraînement après une brève coupure, le coureur du Team TotalEnergies a encore de belles courses à aller chercher dans la deuxième partie de saison. A commencer par le Tour Poitou-Charentes, du 23 au 26 août, dont il compte prendre le départ. « C’est une course qui me tient à cœur, j’aimerais inscrire mon nom au palmarès », fait-il savoir. A un an de la fin de son contrat, Valentin Ferron assure se sentir bien parmi la formation vendéenne. « On est acteurs sur pas mal de courses, ça tire tout le monde vers le haut. » Le jeune pro ne se prend pas la tête quant à son avenir proche, tant que le plaisir est là… « Je mène ma carrière comme j’en ai envie. Aujourd’hui, je suis content du coureur que je suis, je me sens épanoui. »
DR - Marv1/TotalEnergies
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Dans ses tableaux, Carlos Diogo explore et mélange les styles, passant avec aisance de l’art abstrait au pop art. L’artiste se nourrit d’influences populaires et de matériaux peu conventionnels. Il expose actuellement à Chasseneuil-du-Poitou.
