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Vincent Peltier est fonctionnaire et fier de l’être. Employé aux « Eaux et forêts » à la Ville de Limoges, l’homme se repait du prestige et des privilèges de la fonction. Mais l’annonce d’une révision des effectifs vient remettre en cause son quotidien paisible et confortable. Forte tête, Vincent refuse de démissionner. Une inspectrice décide alors de muter l’agent, ultime récalcitrant, aux pires postes possibles pour le faire céder…
Cet Irréductible est la deuxième réalisation de Jérôme Commandeur au cinéma. Dans cette comédie librement adaptée d’un succès italien (Quo Vado), l’humoriste s’amuse des codes de la fonction publique, qu’il caricature avec un plaisir palpable. Ca chambre gentiment, à grand renfort de clichés, mais sans jamais tomber dans la vulgarité ou la facilité. Dans le costume de l’employé pépère, à la fois égocentrique et désinvolte, Commandeur est tout à son aise. Le joli casting qui l’entoure n’est pas en reste, réservant de savoureux contre-emploi (Christian Clavier en syndicaliste du rail, ça vaut le détour). Savamment rythmée et condensée, également portée par une narration efficace, cette pochade ne manque donc pas d’idées. Et en profite pour projeter, l’air de rien, une photographie de notre société -sur l’écologie, sur les femmes d’aujourd’hui- en invitant le spectateur, comme son héros, à la tolérance et à l’ouverture d’esprit. Comme quoi, faire rire et faire réfléchir ne sont pas totalement incompatibles. C’est sans doute cette approche bienveillante qui a valu au film de remporter le Grand Prix du dernier Festival de la comédie de l’Alpe d’Huez. Agréable.
Comédie de et avec Jérôme Commandeur, avec Laetitia Dosch, Pascale Arbillot (1h25).
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